Condamné à mort, le rusé et démoniaque professeur James Moriarty, l'éternel ennemi du fameux détective privé britannique Sherlock Holmes, parvient à s'échapper de sa geôle, avant de finir au gibet, promettant à son ennemi juré, ainsi qu'au colonel Gore-King de Scotland Yard et au juge Erskine, une mort prochaine, par vengeance et par pendaison. Alors que notre fin limier se préparait à convoler en justes noces avec l'aristocratique et gracieuse Alice Faulkner, l'évasion du machiavélique criminel l'oblige à différer l'heureux événement. Surtout que ce dernier vient déjà d'occire l'homme de loi, responsable de sa condamnation, qu'on retrouvera pendu dans une pièce secrète de son appartement. Et c'est sur sa criminelle lancée que l'efficace et retors Moriatry fait venir à Londres quelques grandes figures de la pègre internationale, pour mettre en place un détonant racket sur les tavernes et autres débits de boissons de la capitale et poursuivre son obsessionnelle vengeance. Se déplaçant d'une façon fort discrète et plutôt originale, dans un anonyme camion de déménagement, les malfrats vont combiner un subtil stratagème, profitant des sourdes rivalités entre l'inspecteur de police et le détective privé, pour rendre responsable ce dernier du meurtre du pandore. Bien sûr, Sherlock Holmes déjouera d'avance le sordide piège tendu et pourra tranquillement suivre les inquiétants préparatifs du petit groupe qui veulent fracturer la centaine de coffres-forts privés de la cossue banque dirigée par le père de sa promise, en y accédant grâce à un opportun tunnel creusé depuis une banale oisellerie faisant face à l'établissement bancaire si fortement convoité...

>>> L'acteur américain Clive Brook incarne avec maestria et conviction le mythique rôle du célèbre personnage inventé par Conan Doyle, dans une histoire dont le scénario est tiré en fait d'une pièce de théâtre, dont la rédaction et la mise en scène sont totalement étrangères au prolifique écrivain écossais de référence...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)