LOVE STORY - 1970

Titre VF LOVE STORY
Titre VO Love story
Année de réalisation 1970
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h39
Genre MELODRAME
Notation 6
Date de sortie en France 20/03/1971
Thème(s)
Cancer (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
HILLER Arthur
Chef(s) Opérateur(s)
KRATINA Dick
Musique
AZNAVOUR Charles LAI Francis
Renseignements complémentaires
Scénario : Erich Segal
d'après son roman .....
Produit par Howard G. Minsky
Distribution : Paramount

Visa d'exploitation : 38 275
Acteurs
MAC GRAW Ali
O'NEAL Ryan
MARLEY John
MILLAND Ray
NYPE Russell
BALFOUR Katharine
WALKER Sydney
MODICA Robert
DUNCAN Andrew
O'CONNELL Bob
DANIELS Walker
HARRINGTON Kate
MERENSKY John
JONES Tommy Lee
MAGARO Polli
SPRATLEY Tom
BOND Sudie
FORD Charlotte
GARFIELD Julie
O'NEAL Kevin
BOULTON Milo
GERARD Gil
DOBSON Kevin
Résumé

Jenny Cavilleri, la fille d'un modeste boulanger, aime le dénommé Oliver Barret IV, un rejeton d'une riche famille de banquiers. Malgré la lourde désapprobation parentale, ils décident de se marier. Mais un beau jour, la jeune femme découvre qu'elle est en fait atteinte d'une irrémédiable et douloureuse leucémie...

>>> Oeuvre sirupeuse à souhait, comme du miel frelaté d'après-saison, qui allie les bons et "gros" sentiments avec une insupportable niaiserie, digne des plus mauvais romans-photos et des plus pénibles "leloucheries"...

Bibliographie
- Positif numéro 131
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéros 1107 et 1225
- Télé-Ciné numéro 169
- Cinéma 71 numéro 156
- Image et Son numéro 250
Critiques (Public)
"Love Story" opus assez banal, perçu par un public conditionné plusieurs mois avant sa sortie, par un battage médiatique conséquent, reste certainement le résultat d’une bonne affaire commerciale. Rien de bien folichon dans cette histoire d’amour adaptée d’un roman d’Erich Segal, où l’on décide, on se demande bien pourquoi, de sacrifier l’un des composants subitement dans une descente palliative propre, amputée au maximum de toute la logique d’un effondrement moral et physique rationnel. Un conte tragique, inexploitable en dessin animé, et rapatrié sur pellicule, dans un récit s’étirant mollement sans faire d’étincelles. Entre parcelles de bonheurs et colères froides, l’œuvre surnage grâce à l’esthétisme des adorables tenues d’Ali Mc Graw, effigie d’une nouvelle femme réfléchie, par un ton novateur libre et intelligent. Finalement c’est elle la pépite secrète de ce film, habile et récupérateur. Le but de l’entreprise semble certainement de remplir les tiroirs caisses, dans un climat larmoyant, faisant dégainer les mouchoirs à l’aide d’un ramassis d’images récupératrices, parfois douteuses sur une union fauchée prématurément. Dans cette entreprise tout le monde semble avoir fait son beurre, de l’image à la musique, en offrant un produit spécialisé, accepté par des spectateurs, oubliant un instant que le rire est le propre de l’homme. JIPI