QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS - 2012

Titre VF QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS
Titre VO
Année de réalisation 2012
Nationalité France
Durée 1h48
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 19/09/2012
Thème(s)
Relations entre mère et fils
Puzzles (tous pays confondus)
Scanner (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
BRIZE Stéphane
Chef(s) Opérateur(s)
HEBERLE Antoine
Musique
CAVE Nick ELLIS Warren
Renseignements complémentaires
Scénario : Stéphane Brizé
et Florence Vignon .....
Distribution : Diaphana Distribution

Visa d'exploitation 126 575

Nota : pour Stéphan Wojtowicz, scène coupée au montage .....
Acteurs
LINDON Vincent
VINCENT Hélène
SEIGNER Emmanuelle
PERRIER Olivier
BERTHILLOT Ludovic
GOURDON Mauricette
JOBERT Sylvie
KAHN Sylvia
SAVARIN Annie
WOJTOWICZ Stephan
Résumé

"A 48 ans, Alain Evrard est obligé de retourner habiter chez sa mère. Cohabitation forcée qui fait ressurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère est condamnée par la maladie. Dans ces derniers mois de vie, pourront-ils faire un pas l'un vers l'autre ?"

                                                       (d'après le matériel de presse)

Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 19 septembre 2012
- Cahiers du Cinéma numéro 681
- Libération du 19 septembre 2012
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéro 619
Critiques (Public)
19/20 : Après "Le sens de l'âge", mini portraits d'octogénaires philosophes de Ludovic Virot et avant le redoutable "Aimer" de Haneke, cet effleurement de la radicalité est idéal comme transition. Un vrai précis familial côté relations humaines, les mesquineries pour délimiter les territoires, le report sur l'animal trait-d'union afin de maintenir la chape de malheur, c'est très juste tous ces gestes du quotidien. Quand on sait que la morphine en soins palliatifs a ses limites, l'idée de fond peut s'entendre, encore faudrait-il qu'elle devienne accessible aux plus démunis et nationalisée, les tabous ont la vie tellement dure... Le monde du travail actuel vient s'intercaler dans toute son horreur sélective, ce qui ajoute encore des mises au rebut à venir, probablement des difficultés à traiter la maladie incurable, voilà à quoi on réfléchit chemin faisant... Ils sont de toute façon, mère et fils, bouleversants en fin de course, on n'en revient pas du naturel à humer, à s'installer après le périple, ce havre là ou chez soi après tout, et puis bien sûr le sursaut... Tout dépend de l'expérience qu'on a des souffrances extrêmes, soit on sort de la salle inspiré avec l'envie secrète de contracter dès que possible pour l'au-delà et non pour ses seules obsèques, soit on soupire plein d'embarras, soit on crie à la lâcheté en filant à ses petites affaires ! L.Ventriloque