LES SAVEURS DU PALAIS - 2011

Titre VF LES SAVEURS DU PALAIS
Titre VO
Année de réalisation 2011
Nationalité France
Durée 1h35
Genre COMEDIE
Notation
Date de sortie en France 19/09/2012
Thème(s)
Milieu culinaire (tous pays confondus)
Présidents de la République (France) (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
VINCENT Christian
Chef(s) Opérateur(s)
DAILLAND Laurent
Musique
YARED Gabriel
Renseignements complémentaires
Scénario : Christian Vincent
et Etienne Comar .....
d'après la vie de Danièle Mazet-Delpeuch
(qui fut la cuisinière attitrée de François Mitterrand) .....
Distribution : Wild Bunch Distribution

Visa d'exploitation : 129 785
Acteurs
FROT Catherine
D'ORMESSON Jean
GIRARDOT Hippolyte
DUPONT Arthur
ROULOT Jean-Marc
JOVER Arly
FOURNIER Brice
SHERIDAN Joe
UCHAN Philippe
POITRENAUX Laurent
PIERRE Hervé
BLANC Louis-Emmanuel
HOURI David
CHUPIN Nicolas
REVY Deborah
CHABROL Thomas
VIGNES Nathalie
MALPEYRE Hugo
TRAN Steve
COLSON Fabrice
DAVENIER Catherine
BEAUCAIRE Nicolas
TAVERA Lionel
LE LIEVRE Manuel
MALO Eric
BOUTELIS Nassim
Résumé
"Hortense Laborie est une chef cuisinier réputée qui vit dans le Périgord. A sa grande surprise, le président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l'Elysée. Malgré les fréquentes jalousies des autres cuisiniers, Hortense s'impose avec son caractère bien trempé. L'authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir les obstacles sont sournois et nombreux" .....

                                                                                      (d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 19 septembre 2012
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéro 619
Critiques (Public)
"Les saveurs du palais" est un opus léger, bien souvent somnolent, manquant de matière combative sur un site particulier, dont les contraintes d'exécutions condamnent fermement certaines corrosivités personnelles à l'abandon ou au mutisme. Le tout étant de durer et surtout de ne rien changer dans un climat austère, dont les sous sols grouillent d'une main d'œuvre robotisée, exécutant des procédures culinaires manquant totalement d'ingéniosité. Essentiellement garni de petites scénettes beaucoup plus distrayantes que virulentes, entre certains personnages trop épurés s'égratignant sans se mordre, entre les mains d'un timing Elyséen plus facétieux que crédible. Une ambiance superficielle, inachevée, un peu molle, illuminée par l'apparition de plats aussi symétriques dans leurs éclats que dans leurs identités. Quelques bons moments émotionnels malgré tout, beaucoup plus présents sur des terres glacés que sur un périmètre parisien protocolaire et minuté. A voir dans un esprit aérien, détaché et surtout tolérant, devant ses absences d'énergies réduisant ce récit gentillet à une vision beaucoup plus amusée qu'investie. JIPI

17/20 : Divertissement honorable, on se croit dans le secret des dieux au fil des portes ouvertes, des cours traversées, chacun poussé du col pour passer avant machin, les caprices de la politique conduisant au chômage technique puis au rappel nocturne limite grossier... Catherine Frot et Jean d'Ormesson plus vrais que les vrais avec leur intimité tacite, leur goût du meilleur, vite suspects... On se dit pourtant qu'il vaut mieux que nos élus se nourrissent bien, il y va de leur humeur, de leur lucidité à négocier présent et avenir, qu'ils économisent donc sur plus aléatoire... Le chou au saumon fait saliver le premier, et salut également à ces coques fraîches ! Ensuite morceler les repas vient à l'esprit plutôt que de renoncer au raffinement, un sorbet au lieu des gros desserts à garder pour les goûters ! Le plus difficile à incorporer à l'ensemble serait peut-être la Nouvelle-Zélande, elle fait un peu trop pénitence jusqu'à la mention des truffières. Film à l'honneur des femmes de tête aux fourneaux et non reléguées aux épluchures ! Libre adaptation à partir d'une expérience vécue, à la fois éblouissante et frustrante. Pas petit film pour autant, en tout cas pour qui préfère bonne chère bien dosée à nourriture douteuse ou régimes qui rendent idiots. L'interprétation séduit, les dialogues sonnent juste et puis il y a cette intégrité d'Hortense confirmée par la lettre... Sans être un cocorico has been pour bourgeois pansus, plutôt un pied de nez à Monsanto et aux OGM ! L.Ventriloque