LE SOMMEIL D'OR - 2011

Titre VF LE SOMMEIL D'OR
Titre VO
Année de réalisation 2011
Nationalité Cambodge / France
Durée 1h36
Genre DOCUMENTAIRE
Notation
Date de sortie en France 19/09/2012
Thème(s)
Cinéma cambodgien (ORIGINE)
Documentaires (Autres pays)
Milieu du cinéma (Autres pays)
Réalisateur(s)
CHOU Davy
Chef(s) Opérateur(s)
FAVEL Thomas
Musique
HARRE Jérôme
Renseignements complémentaires
Scénario : Davy Chou
Distribution : Bodega Films / Studio 37

Visa d'exploitation : 122 719

Nota :

- Prix One + One, Belfort 2011
Acteurs
YIM Ly Bun
SAVETH Dy
HERN Yvon
SREANG Ly You
STEHLIN Sohong
Résumé
"Le cinéma cambodgien, né en 1960, a vu son irrésistible ascension stoppée brutalement en 1975 par l'arrivée au pouvoir des Khmers Rouges. La plupart des films ont disparu, les acteurs été tués et les salles de cinéma transformées en restaurants ou karaokés. "Le sommeil d'or" filme la parole de quelques survivants et tente de réveiller l'esprit de ce cinéma oublié" .....

                                                                                      (d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Libération du 19 septembre 2012
- Positif numéro 620
- Cahiers du Cinéma numéro 681
Critiques (Public)
19/20 : On se demande si on rêve à suivre ce deux-roues qui roule à l'envers. Et à découvrir les façades grignotées de cinémas dont le nom se lit encore. Des lieux spacieux, moitié délabrés même si reconvertis en commerces ou en foyers. Une ville ravagée, l'impression d'un peuple peinant à recoller les morceaux, volontaire pourtant mais revenu de tellement loin. Les survivants, à Pnom Penh ou à Paris racontent le succès fou des 30 cinémas de la capitale du Cambodge au moment des conflits. Une ancienne star confie qu'elle a joué toujours un peu la même histoire de manière différente. Une autre précise que "Les riches, les personnes célèbres" étaient les premières cibles des Khmers Rouges. Le parcours d'un producteur passé par la case Citroën puis taxi est hallucinant. Comment étaient ces quelques 400 films rayés de la carte ? Peut-être un genre parfois un peu soap si l'on s'en tient aux chansons (qu'on a l'impression d'avoir maintes fois entendues dans les restaurants asiatiques français tant elles seraient reprises), des mélodies pour la postérité. Soit il ne reste vraiment aucune pellicule, toutes confisquées et détruites ou bien ce serait encore trop douloureux pour les ressortir de leur cachette (Yvon Hem laisse planer le doute). Documentaire délicat à l'image, aussi bouleversant que frustrant. L.Ventriloque