DANS LA MAISON - 2012

Titre VF DANS LA MAISON
Titre VO
Année de réalisation 2012
Nationalité France
Durée 1h45
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation
Date de sortie en France 10/10/2012
Thème(s)
Adolescence (Cinéma français)
Milieu scolaire (Cinéma français)
Réalisateur(s)
OZON François
Chef(s) Opérateur(s)
ALMERAS Jérôme
Musique
ROMBI Philippe
Renseignements complémentaires
Scénario : François Ozon
Distribution : Mars Distribution

Visa d'exploitation : 130 567
Acteurs
LUCHINI Fabrice
UMHAUER Ernst
SCOTT THOMAS Kristin
SEIGNER Emmanuelle
BALMER Jean-François
CAMPION Stéphanie
COLSON Fabrice
MOREAU Yolande
MENOCHET Denis
STEWART Diana
UGHETTO Bastien
Résumé

"Un garçon de âgé de seize ans s’immisce dans la maison d’un élève de sa classe,
et en fait le récit détaillé dans ses rédactions à son professeur de français.
Ce dernier, face à cet élève doué et différent, reprend bientôt goût à l’enseignement,
mais cette intrusion va aussi déclencher une série d’événements incontrôlables" .....

                                                       (d'après le matériel de presse)
                                                                               

Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 11 octobre 2012
- Positif numéro 620
- Libération du 09 octobre 2012
- Cahiers du Cinéma numéro 682
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
16/20 : Comme d'habitude, on est à la fête côté narration et mise en scène, les acteurs jubilent, ça défile, ça déménage... pour ensuite osciller entre pics et creux de vague. En sortant de la projection, peut persister une impression d'avoir été un peu promené dans ces rattrapages in extremis après des kilomètres dans le flou... Jean qui rit, Jean qui pleure, ou alors le rire jaune de Woody Allen version française. C'est un aperçu des monstruosités latentes de l'individu. On sent bien qu'Ozon s'amuse à exhiber son petit fouille-m..., le copain qui louche l'annonce d'emblée... A repenser hors séance aux échanges verbaux du couple Fabrice Luchini et Kristin Scott Thomas, êtres réfléchis, douchés par les revers, on se dit que les régressions nées du plongeon économico-financier se traduisent un peu comme ça, l'uniforme inviterait plutôt à se rendre singulier qu'à marcher avec le troupeau... Sont passés au tamis jargon, poses, clichés de réussite... chacun coche la case selon son milieu (la femme "de la classe moyenne" terme méprisant d'un bord, enviable de l'autre). Sans doute est-ce trop le genre de clivage en marche, ces clans qui se manipulent ou s'évitent soigneusement, d'un côté les intellos bourgeois avec leur tic de cataloguer et, de l'autre les hyperactifs, plus heureux au prix de se décérébrer, pas très palpitant sur le fond, assez inquiétant même... On est pourtant diverti, invité à rire plusieurs fois d'eux, de nous-mêmes. C'est divinement démontré, avec des cadeaux de consolation exquis (les exultations littéraires, Yolande Moreau extraordinaire en double !). Dommage qu'entre dérision et réalisme le dosage soit inégal et fasse que la tristesse l'emporte. L.Ventriloque

Un film amusant mais je suis surtout frappé par cet univers lisse et aseptisé dans lequel se développe une imagination juvénile et prétentieuse, pleine de clichés et de stéréotypes, et ce jusqu'à la fin dont j'aurais pourtant aimé qu'elle explose ce monde clos et ouaté. Ce que reproche l'enseignant à son élève dans la conduite de son récit (manque de tension, de rebondissements, d'empathie) ne semble pas pris en compte par Ozon pour son film. Si bien qu'on dirait la mise en abîme du talent gâché ou d'une absence de talent bien maquillé...