VINCENT, FRANCOIS, PAUL ET LES AUTRES - 1974

Titre VF VINCENT, FRANCOIS, PAUL ET LES AUTRES
Titre VO
Autres titres VF
Année de réalisation 1974
Nationalité France
Durée 1h58
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 14
Date de sortie en France 02/10/1974
Thème(s)
Boxe (Cinéma français)
Dabadie (Jean-Loup)
Réalisateur(s)
SAUTET Claude
Chef(s) Opérateur(s)
BOFFETY Jean
Musique
SARDE Philippe
Renseignements complémentaires
Scénario : Jean-Loup Dabadie
Claude Sautet et Claude Néron .....
d'après le roman de ce dernier :
"La grande marrade" .....
Dialogues : Jean-Loup Dabadie
Assistants : Jean-Claude Sussfeld
et Jacques Santi .....
Distribution : Gaumont

Visa d'exploitation : 41 232
Acteurs
MONTAND Yves
PICCOLI Michel
REGGIANI Serge
DEPARDIEU Gérard
AUDRAN Stephane
LUALDI Antonella
DUBOIS Marie
ALLEGRET Catherine
ORSINI Umberto
MIKAEL Ludmila
VOGEL Nicolas
ROBERT Jean-Denis
BECKERS Betty
LECOURTOIS Daniel
GABRIELLI Yves
CAPEL Jean
BOYER Myriam
TRAVAIL Maurice
NELL Carlo
PORTIER Marcel
RICHARD Jacques
GALOUL Mohamed
TONELLI David
MAGUELON Pierre
AUZEL Maurice
LAGACHE Jean
COUTET Henri
CASANOVA Ermanno
MERISI Pippo
LE BEAL Robert
CASSAN André
THERY Jacques
PELTIER Léo
DUFRANNE Jacqueline
LEGRAND Lucienne
FLEURANGE Anne
BOUIX Evelyne
LAVIN Sacha
BAUER Sacha
RODRIGUEZ Lucien
DHERY Jacques
Résumé

Une bande de copains et d'amis qui ont l'habitude de se réunir tous les week-ends pour passer un bon moment ensemble. Parmi eux, Vincent, un volontariste chef d'entreprise qui se trouve, à force de volonté et de sagacité, à la tête d'une petite affaire prospère, mais dont les histoires de coeur sont plutôt désastreuses (Catherine, sa femme dont il est séparé, veut divorcer, Marie, son amie veut le quitter). Paul, de son coté, veut écrire un roman et François rêve d'ouvrir sa propre clinique...

>>> Un certain microcosme social des années 1970 !

Bibliographie
- Avant-Scène numéro 153
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéros 192,240,258,325
- Saison Cinématographique 1975
-Cinématographe numéros 10 et 58
- Positif numéros 163, 485/486
- Jeune Cinéma numéro 83
- La Revue du Cinéma numéro 287
- Ecran numéros 30,31,33
Critiques (Public)
La fête habitacle thématique de celui ou celle que l'on ne désire pas connaitre en profondeur ? Le logiciel de la cinquantaine déploie allégrement ses angoisses sur cette bande de copains sur le fil du rasoir de certaines amertumes toujours prêtes à se manifester à tout moment. Prospérité et déconfiture se divertissent des humains, l’un va bien, l’autre pas. Le temps a passé, certains couples à bout de souffle périclitent, d’autres se renforcent, l’argent manque, le monde se transforme. Certaines femmes lassées s’en vont accusant leurs maris protégés de n’être uniquement opérationnel que dans le calcul, la gaudriole, le jeu improvisé ou la farce de collégien. Ça vole bas, mais le courant passe, c’est l’essentiel dans un climat ou l’on ne perçoit l'existence de son camarade que dans la fête. La vie doit néanmoins continuer dans ses assurances et ses fractures, ses remises en questions et ses optimismes véridiques ou mensongers afin de conserver son aura sur les autres. La solitude extrêmement redoutée draine sur un terrain sentimental de plus en plus clairsemé toutes les combinatoires pour l’éviter. Soudain tout devient flou et l’on s’effondre. "Tu n’as plus vingt ans, nous n’avons plus vingt ans". Reproches et encouragements sont répandus dans des endroits enfumés croulant sous la bière permettant à une âme en peine de souffler quelques instants en confiant ses désarrois à une faune plus polie qu’intéressée. On se livre pour rien, mais ça soulage. Chacun se révèle à l’autre dans une pantomime théâtrale reposant sur le verbe haut et le geste maladroit. Tout le monde fait semblant de faire semblant. Une sorte d’hypocrisie et de détachement envers son semblable dont on détecte l'unique valeur que dans la découpe d’un gigot Dominical qu’il ne supporte plus d'effectuer. Un nombre important d’heures passées à ripailler ou à se taquiner sans savoir vraiment qui l’on est. La conclusion reste encourageante le groupe reste soudé mais sans espoir de changer de dimension. JIPI