LA MERVEILLEUSE JOURNEE - 1928

Titre VF LA MERVEILLEUSE JOURNEE
Titre VO
Année de réalisation 1928
Nationalité France
Durée 2100 mètres
Genre COMEDIE
Notation 14
Date de sortie en France 01/03/1929
Thème(s)
Jeux (de hasard)
Milieu médical (Cinéma français)
Bateaux (yachts)
Hôtels (Cinéma français)
Réalisateur(s)
BARBERIS René
Chef(s) Opérateur(s)
AUBOURDIER Raoul
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Yves Mirande
et Gustave Quinson .....
d'après leur pièce
Adaptation : René Barbéris

Nota :

- Remake en 1980 de Claude Vital .....
Acteurs
DAVIS Dolly
ROANNE André
PASSEUR Renée
DE PEDRELLI Sylvio
LESIEUR Marcel
DERNS Reine
DARGIS Stella
LARIVE Léon
DELMONDE Pierre
MAFER Albert
DOLYS Jane
PIERSON Jane
Résumé

Cassidagnes, petit village méridional sur la riante Côte d’Azur, avec une population locale des plus vigoureuses et des plus saines, au grand dam de l’efflanqué docteur Gebus et du rondouillard pharmacien Pinède. Ce dernier ne se doute guère que son imposante épouse fait une cour assidue à son jeune préparateur, le rêveur et débrouillard Blaise. Et voilà qu’accoste un splendide yacht appartenant au millionnaire Felloux, apathique et neurasthénique au possible, une mine d’or pour nos deux thérapeutes en manque de clientèle, par sa bizarre volonté de tomber malade pour occuper son temps. Après trois mois de traitement inefficace et malgré les quotidiennes piqûres de Blaise et les régulières potions servies par Gladys l’infirmière, notre homme ne tombe toujours pas malade et décide finalement d’appareiller en direction de Cannes où l’hôtel Carlton lui avait réservé une confortable suite, sans savoir que le brave préparateur s’était endormi dans une cabine du bateau. Ce dernier sera finalement engagé par le richissime personnage, pour être parvenu à le faire rire et sera toiletté, habillé, chaussé comme jamais, avec un vague statut de secrétaire. Au prestigieux hôtel cannois, le garçon se sentira immédiatement attiré vers une délicieuse inconnue, logeant dans une chambre face à la sienne et qu’il suivra transi et fort gauche. Le soir même, accompagnant son patron au casino, Blaise fait des ravages dans les salles de jeux, gagnant impunément une petite fortune, au point de se faire stupidement escroquer dans l’achat d’un collier de perles, d’une voiture, d’une maison et finalement proprement rétamer par Felloux lui-même qui se sent depuis peu bien des faiblesses pour son infirmière. Humilié par son employeur, le jeune homme débité et désormais sans le sou, n’aura pourtant pas perdu l’amour de Geneviève (la belle inconnue) en fait simple professeur de piano, venue à Cannes pour mettre un peu de panache dans sa terne existence parisienne. Un bonheur n’arrivant jamais seul, Felloux, désormais subjugué par l’opérante Gladys, redonne à notre infortuné garçon l’argent perdu et l’invite, lui et sa belle, à un réjouissant tour du monde...

>>> Malgré un scénario des plus classiques et des plus usuels à l’époque, avec les éternels et pesants archétypes de l’argent, de la réussite, de l’amour, une oeuvre finalement fort bienvenue, plutôt alerte et sans ennui aucun, avec des acteurs convaincants et une réalisation plutôt fort correcte dans l'ensemble...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)