UN SIMPLE CAS - 1932

Titre VF UN SIMPLE CAS
Titre VO Prostoy sluchay
Autres titres VF LA VIE EST BELLE
Autres titres VF UN SIMPLE HASARD
Autres titre VO Prostoi sluchai
Année de réalisation 1932
Nationalité Union Soviétique
Durée 1h26
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France
Thème(s)
Cinéma soviétique (1900-1990) (ORIGINE)
Révolution russe et / ou tsarisme
Ambulances (tous pays confondus)
Chats (tous pays confondus)
Trains et gares (Cinéma soviétique et russe)
Réalisateur(s)
POUDOVKINE Vsevolod
Chef(s) Opérateur(s)
BOBROV Georgi KABALOV Grigori
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Aleksandr Rzheshevsky
et Mikhail Koltsov .....
Acteurs
BATURIN Aleksandr
BELOUSOVA Mariya
CHEKULAEVA Anna
CHISTYAKOV Aleksandr
GORCHILIN Anatoli
NOVOSEL'CEV Ivan
ROGULINA Yevgeniya
BELOV Afanasi
YUDIN Ivan
KIPIANI Dimitri
Résumé

Maintenant que la fratricide guerre civile est achevée, trois amis de longue date, Langovoi, Zheltikov et l'oncle Sacha, ayant tous exercé à des postes d'état-major, retournent enfin chez eux. Seul Langovoi est marié, avec la douce Machenka rencontrée durant les hostilités et qui va le soigner avec dévouement lors d'une grave maladie post-traumatique. Quant aux deux autres compères, ils se partagent une modeste chambre en ville. Un beau jour, alors que son épouse est partie à la campagne, dans sa lointaine famille, notre provisoire célibataire fait la connaissance d'une inconnue, près de la gare, en lui portant secours, lors d'une malencontreuse chute à l'arrivée d'un fatal tramway. Une liaison s'ébauche que ses deux amis réprouvent indirectement et avec discrétion, à chaque fois que l'occasion se présente...

>>> A l'origine, cette oeuvre souvent décriée dans son pays, devait être le premier film parlant du réalisateur et que finalement la fragilité du procédé sonore mis en place, fit reporter à l'année suivante pour "Le déserteur". C'est en tous cas, avec la même opiniâtreté et une constante sagacité que Poudovkine poursuit ses expérimentations visuelles, aussi bien dans ses scènes de guerre, en conjonction avec la pluie, les explosions, la terre, que dans les séquences apaisées, rideaux, voiles et drapeaux au vent, traversées d'un souffle éminemment poétique. Et c'est avec un sourire amusé et complice, que nous retrouvons, sous une forme différente, le fameux transfert verbal de "La femme du boulanger" entre Raimu et sa chatte Pomponnette, où, ici, le félin animal, symbolisant l'intruse maîtresse, est sommé de quitter la pièce...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
Critiques (Public)