AUGUSTINE - 2011

Titre VF AUGUSTINE
Titre VO
Année de réalisation 2011
Nationalité France
Durée 1h41
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation
Date de sortie en France 07/11/2012
Thème(s)
Milieu médical (Cinéma français)
Hypnose
Réalisateur(s)
WINOCOUR Alice
Chef(s) Opérateur(s)
LECHAPTOIS Georges
Musique
POOK Jocelyn
Renseignements complémentaires
Scénario : Alice Winocour
Distribution : ARP Sélection

Visa d'exploitation : 119 412
Acteurs
LINDON Vincent
SOKOLINSKI Stéphanie
MASTROIANNI Chiara
RABOURDIN Olivier
DURAN Roxane
LAMETRIE Lise
CATTANI Sophie
COLIN Grégoire
RUZE Ange
BONNET Audrey
BOYER Frans
BROUTIN Aurore
COHENDY Jeanne
HERRENSCHMIDT Valentine
WOJTOWICZ Stephan
AMIEL Jean-Pierre
RAVIX Julie
Résumé
"Paris, durant l'hiver 1885. A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie fort mystérieuse : l’hystérie. Augustine, âgée de dix-neuf ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose.
D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir" .....

                                                                                    (d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Positif numéro 621
- Libération du 7 novembre 2012
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 683
Critiques (Public)
16/20 : Plus que la lourde introduction (ce crabe, ces verres de vin), c'est le fil entre Charcot et sa patiente, sous l'oeil de lynx de l'épouse (impeccable Chiara Mastroianni) qui captive. L'hypnose émane d'un spécialiste, pas de Charcot, quel dommage ! On se croirait dans une arène avec spectateurs gourmands des débordements féminins. Le regard éhonté du médecin alors que la créature se fait applaudir dévoile l'essentiel (la démonstrative Stéphanie Sokolinski s'avère parfaite pour ce rôle). On peut dès lors savourer la mise en scène, éclairages (lumière quasi biblique sur le visage de Vincent Lindon), costumes d'époque (les affriolants dessous de coton blanc !), ne rien perdre des chuchotements ni des changements de place du mal, avancer dans l'intimité encore masquée d'Augustine et son sauveur, quoique de plus en plus copains sans le montrer. Une avancée médicale certaine à l'époque où l'hystérie féminine se diagnostiquait, silence sur le reste. La chute d'escalier a le mérite de relativiser la supposée guérison de la demoiselle. Surprise que l'affaire faite (soi dit en passant drôlement "à la hussarde" pour une cinéaste !), Augustine s'éloigne telle une souris qui aurait volé du gruyère. Les expressions des époux culminent à ce moment-là, dans le style échevelé de leurs soirées... Ce qui frappe chez Alice Winocour est le sens du détail. L.Ventriloque

Bien, mais cette fin qui laisse tous les protagonistes satisfaits, me gêne.