Un peu par idéaliste, pour donner un sens à son existence, Chris Taylor, issu d'une famille bourgeoise, s'est engagé volontairement, en ce mois de septembre 1967, dans une unité armée en destination pour le Vietnam où les affrontements font désormais rage. Deux conceptions radicalement opposées vont se présenter à lui : celle du sergent Barnes pour qui tous les moyens sont bons pour détruire l'ennemi, celle du sergent Elias, qui tient à garder un semblant d'humanisme et de respect dans cette guerre où personne ne sort finalement indemne...
>>> Une excellente oeuvre de reconstitution et de dénonciation, sincère et prenante...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 393
- Cahiers du Cinéma numéro 394
Critiques (Public)
Vous avez dit "guerre du Vietnam" ? Oh pardon, j'ai bien cru voir un western. Un western qui se serait déroulé dans une jungle tropicale, où les (méchants) Indiens auraient de (méchants) yeux bridés et où ils seraient (justement et héroïquement) massacrés à l'arme lourde. Le comble, on l'atteint à la fin : cette guerre n'était qu'un combat contre nous mêmes, à la recherche de notre âme (sic). Et les Viets, bordel ! Pourtant, il paraît que Stone y était, au Vietnam. Ce film est alors l'illustration de ce triste constat : l'armée abrutit et la guerre pourrit. (ELIE ELIE sans grade)
Ce film veut nous montrer que la guerre est stupide, mais qu'il ne faut jamais l'oublier pour pas que ça se reproduise; et on voit aussi ce qu'ils ont enduré. Mais jamais on ne pourra réellement le savoir. C'est sans doute un des plus beaux films sur cette guerre, qui peut nous faire réfléchir et ceux qui la compare à un western sont vraiment stupide et non rien compris!