JC, gardien de prison, est un homme sans histoire. Sa seule fantaisie consiste à suivre un cours de tango un soir par semaine. Un jour, il y rencontre une nouvelle venue, Alice. Le lendemain, il la retrouve avec surprise au parloir de la prison, elle rend visite à deux détenus : l’un est son mari, l’autre son amant. Etrangement attiré par cette femme libre qui ne vit selon aucune règle, JC finit par transgresser tous les principes qui gouvernaient sa vie jusqu’alors .....
(d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 28 novembre 2012
- Positif numéro 622
Critiques (Public)
14/20 : Embarrassant, brouillon, chaotique, qui fait l'effet d'un patchwork mal assemblé. Dans le désordre, les scènes cruciales sont pourtant parfaites à l'image, il y a de l'ambiance, une lumière qui irradie l'endroit et les gens. On a envie de s'attacher aux trois protagonistes appelés à se mesurer, d'autant que Sergi Lopez débite quelques bons mots et rit en gros plan, on s'attend à une montée d'adrénaline, quelqu'un d'autre ou un événement qu'on ne pouvait pas deviner. Bien gentille la petite femme libre pour occuper l'écran. Préciser le pourquoi du comment afin de dérouler l'écheveau, ça va quelques minutes... On finit par souhaiter que le plus suicidaire disparaisse (trop de cirque !) afin d'avoir autre chose à se mettre sous la dent. Incompréhensible par exemple que le réalisateur se soit autant privé de l'acteur argentin le plus récalcitrant à danser au départ et qui finalement se décide. Il a "une gueule" et de la présence ! Dès le braquage de la caméra sur cet acteur précis, on s'attend à ce qu'il ajoute sa partition à l'intrigue amoureuse. Comparé à "Une liaison pornographique" et "La femme de Gilles" si aboutis, c'est un demi-film. L.Ventriloque