PIAZZA FONTANA - 2012

Titre VF PIAZZA FONTANA
Titre VO Romanzo di una strage
Année de réalisation 2012
Nationalité Italie
Durée 2h01
Genre THRILLER
Notation 15
Date de sortie en France 28/11/2012
Thème(s)
Cinéma italien (ORIGINE)
Films politiques (Cinéma italien)
Anarchisme
Fascisme
Tour Eiffel (tous pays confondus)
Journalisme et presse (Cinéma italien)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma italien)
Morgues
Enterrements (tous pays confondus)
Moro (Aldo)
Réalisateur(s)
GIORDANA Marco Tullio
Chef(s) Opérateur(s)
FORZA Roberto
Musique
PIERSANTI Franco
Renseignements complémentaires
Scénario : Marco Tullio Giordana,
Sandro Petraglia et Stefano Rulli .....
d'après le livre de Paolo Cucchiarelli
Distribution : Bellissima Films

Visa d'exploitation : 131 391
Acteurs
MASTANDREA Valerio
FAVINO Pierfrancesco
CESCON Michela
COLANGELI Giorgio
CHIATTI Laura
GIFUNI Fabrizio
ANTONUTTI Omero
LO CASCIO Luigi
TRABACCHI Thomas
MARCHESI Giorgio
TIRABASSI Giorgio
RUSSO ALESI Fausto
FASOLO Denis
LAZZARINI Giulia
RIBON Diego
SOLLI Sergio
CASADIO Claudio
PENNARELLA Antonio
INVERNIZZI Corrado
SCANDALETTI Stefano
FERRO Giacinto
ZINGARETTI Luca
NATOLI Edoardo
BUCCELLATO Benedetta
VITALE Alessio
TORRISI Bruno
SALVI Francesco
ZANNONI Marco
PARENTI Fabrizio
MUSY Gianni
VISENTIN Giovanni
BONANNI Paolo
PISANI Angelo
MARCHESE Bob
PAGANINI Davide
TABANI Maurizio
SCIACCA Francesco
PRAYER Marcello
GIOIELLI Lorenzo
CIORCALO Vittorio
FOGACCI Gianluigi
BRESSANELLO Alessandro
SBARATTO Roberto
MARANZANA Riccardo
CICOGNA Riccardo
LANDONI Miro
FRANCO Lollo
CAPALBO Giovanni
ROSSI Edoardo
Résumé

L'Italie politique, de la fin des années 1960, était caractérisée par une forte prépondérance du parti communiste et un pléthorique activisme des mouvements d'extrême-gauche et des cellules anarchistes. De cette situation cacophonique et déstabilisante, a émergé auprès de la droite, des groupuscules néo-nazis et de quelques pays conservateurs du pacte de l'OTAN, la crainte d'un renversement politique marxiste. Aussi une idée viciée et pernicieuse a commencé à germer dans la tête bien pensante des traditionalistes extrémistes, de créer une situation insurrectionnelle, en commettant moult attentats dans des lieux publics afin de provoquer, soit l'instauration de l'état d'urgence, soit un coup d'état militaire. Le film de Marco Tullio Giordana illustre cette situation en mettant en scène un des événements les plus tragiques de cette période, l'attentat à Milan, le 12 décembre 1969, dans les locaux de la Banque de l'Agriculture, sise Piazza Fontaza...

Tout commence par une violente manifestation estudiantine et ouvrière, qui se solde officiellement par la mort d'un agent de police, en fait un décès occasionné lors d'un banal accident de la circulation entre deux jeeps appartenant aux forces de l'ordre. Aldo Moro, ministre des Affaires Etrangères à ce moment, fait part de ses préoccupations concernant un éventuel coup d'état, au président Mariano Rumor, alors que sur le terrain la police opère de nombreuses rafles dans les milieux gauchistes. Lorsque la fameuse bombe explose dans la salle principale de l'édifice bancaire, on suppose tout d'abord la déflagration inopinée d'une chaudière défectueuse. L'enquête confiée, entre autres, au commissaire Luigi Calabresi s'oriente immédiatement vers les milieux anarchistes et l'arrestation en nombre de militants, parmi lesquels un certain Giuseppe Pinelli, le responsable d'un groupuscule qui nie farouchement toute implication. La défenestration de ce dernier, depuis une pièce du commissariat principal, lors d'un musclé interrogatoire de police, ne fera que poser une nouvelle zone d'ombres et maints questionnements sur l'ensemble de la dramatique situation...

>>> Dans la lignée directe de certains excellents films politiques transalpins des années 1970, réalisés avec pertinence et virtuosité par les Damiani, Petri, Rosi de l'époque, ce nouveau long métrage de Tullio Marco Giordana confirme le savoir-faire et la solidité d'un réalisateur au meilleur de ses moyens, avec toutefois un léger bémol dans les justifiés éloges, conséquent à quelques lourdeurs scénaristiques et une tendance récurrente aux séquences explicatives et démonstratives qui deviennent rapidement pesantes et superfétatoires...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 28 novembre 2012
- Positif numéro 622
- Libération du 28 novembre 2012
- Cahiers du Cinéma numéro 684
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Du très bon travail. Ce film nous laisser tisser, tant bien que mal, la trame entre les faits. Cette réplique du journaliste à l'inspecteur Calabresi : "Il y a beaucoup de pièges dans cette affaire, l'un d'eux est pour vous.", dit beaucoup. Ça me fait penser à JFK en moins speed mais peut-être plus efficace dans la recherche d'une vérité.