OH BOY - 2012

Titre VF OH BOY
Titre VO Oh boy
Année de réalisation 2012
Nationalité Allemagne
Durée 1h23
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation
Date de sortie en France 05/06/2013
Thème(s)
Cinéma allemand (ORIGINE)
Réalisateur(s)
GERSTER Jan Ole
Chef(s) Opérateur(s)
KIRSAMER Philipp
Musique
THE MAJOR MINORS MACNEIL Cherilyn
Renseignements complémentaires
Scénario : Jan Ole Gerster
Distribution : Diaphana Distribution

Visa d'exploitation : 136 392
Acteurs
SCHILLING Tom
ALTOMIRIANOS Alexander
BIRKENFELD Inga
BRAMBACH Martin
ERNST Annika
GWISDEK Michael
HOFMANN Robert
HOSEMANN Marc
JÜRGENS Steffen
KAHL Rolf Peter
KEMPTER Friederike
KLAWITTER Arnd
LAU Frederick
MODERSOHN Leander
NOETHEN Ulrich
SCHRÖDERS Andreas
SCHÜTTLER Katharina
TREBS Theo
VON DOHNANYI Justus
Résumé
Niko, un jeune Berlinois presque trentenaire, éternel étudiant et rêveur incorrigible, s'apprête à vivre les vingt-quatre heures les plus tumultueuses de son existence : sa copine se lasse de ses indécisions, son père lui coupe les vivres et un psychologue le déclare "émotionnellement instable". Si seulement Niko pouvait se réconforter avec une bonne tasse de café ! Mais là encore, le sort semble s’acharner contre lui" .....

                                                                                    (d'après le matériel de presse)

Bibliographie
- Libération du 5 juin 2013
Critiques (Public)
19/20 : C'est un morceau de roi que ce film à fleur de peau... Aussi émouvant et simple que son réalisateur sur la scène du Katorza au cycle Univerciné nantais 2012, Jan-Ole Gerster, un jeune homme souriant, presque gêné de l'admiration générale, d'office sympathique ! Sans jamais peser ni racoler, son film expose les caractéristiques humaines principales, l'art de se rendre agréable à autrui, l'altération du caractère à force de contrariétés, les dérapages de comportement, le fatal glissement vers les haines collectives. Côté forme, quelque chose de "A bout de souffle", le noir, l'anthracite prédominant sur le blanc, deux ombres profilées sur un lit dans une chambre, de germaniques allures "Nouvelle Vague"... Quelques emprunts aux films noirs d'Hollywood aussi, avec la subtilité chaplinesque d'user d'une légèreté de façade pour y incorporer finement une gravité. Humour distancié puis lâché jusqu'au délire, catastrophes par poussées (le golf du père, la blonde qui a placé son surpoids dans un autre registre). Et quelle musique ! Souvent relancée avec l'image comme une manivelle, en plus d'être indispensable comme une signature, c'est un régal de tous les instants ! Expressions des visages appuyées, qu'on s'attache au front lisse et à la tête juvénile de Tom Schilling... Première allusion à l'antisémitisme sous forme d'extrait télé, un amour caché... Le point culminant en coude à coude sur le zinc. Vieux radoteur bien imbibé, plus distingué que la moyenne, son père et son vélo, tout ce verre cassé : une confidence autorisant toutes les interprétations si ne venait à l'esprit la "Nuit de Cristal" berlinoise, que les jeunes générations tentées par le radicalisme n'oublient jamais... Séquence stupéfiante quoique sans parti pris explicite à bien y repenser, que le public déduise ! Ouste la légèreté de "trouver un bon café" ! Les grands voyageurs, les familiers des tournants de désespoir se retrouveront pleinement dans Niko, aventurier d'aujourd'hui, apte à s'installer dans un fauteuil inclinable auprès d'une mamie mélomane, rouler avec un dégoûté de l'environnement qui rit si ça le démange, retrouver une ex-ronde en pleine révolution, accompagner un parfait inconnu à l'hôpital. L.Ventriloque