Roberto Gomez est fort contrit de végéter dans une assez longue période de chômage alors que les fins de mois commencent à peser financièrement pour l'aisance et le bien-être quotidiens de sa petite famille. Créateur de slogans publicitaires, il a tenté à nouveau vainement sa chance pour une embauche auprès de la multinationale Mac Kenzie, dont le directeur est d'ailleurs une ancienne relation amicale. Dépité et furieux de son refus, il pense compenser cet échec en offrant à son épouse Luisa un séjour dans le prestigieux hôtel "Paradis" où ils passèrent, voilà des années, leur nuit de noces. Hélas le fameux hôtel n'existe plus et à sa place un vaste musée dont l'immense théâtre antique est en instance d'inauguration. Entraîné par la foule agglutinée qui se précipite dans les salles et les corridors du splendide bâtiment restauré, Roberto s'égare et finit par faire une chute accidentelle du haut d'un échafaudage. Seulement légèrement blessé, il se trouve pourtant dans une situation gênante et problématique : l'arrière de son crâne est perforé par une tige métallique rivée au sol. Après l'arrivée d'une ambulance, des pompiers et d'un médecin, on est forcé de constater que la situation se présente finalement comme délicate, voire dangereuse. De son côté, Roberto est loin de perdre le nord et va tenter de monnayer auprès des chaînes de télévision qui sont désormais présentes, une interview en exclusivité pour une somme rondelette qui permettrait de régler enfin ses cruciaux et saillants problèmes financiers.

>>> Sur un sujet en or qui fait songer à UN des chefs-d'oeuvre de Billy Wilder, notre bien-aimé réalisateur hispanique nous déçoit avec largesse et lourdeur par son traitement bien trop sage et trop tempéré de l'évènement filmé, lui qui n'est jamais plus intéressant que dans la démesure, l'outrance et l'exubérance scénaristiques, des qualités intrinsèques à son style, malheureusement oubliées dans cette production...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)