THE MASTER - 2012

Titre VF THE MASTER
Titre VO The master
Année de réalisation 2012
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h17
Genre DRAME
Notation 16
Date de sortie en France 09/01/2013
Thème(s)
Hypnose
Déserts (Cinéma américain)
Masturbation (tous pays confondus)
Psy(chologue-chiatre) (Cinéma américain)
Pets, flatulences et autres vents .....
Mariage (Cinéma américain)
Bateaux de guerre (Cinéma américain)
Moto(cyclettes) et autres scooters (Cinéma américain)
Milieu médical (Cinéma américain)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Sectes (tous pays confondus)
Bateaux (yachts)
Grands magasins et supermarchés (tous pays confondus)
Photos et photographes (Cinéma américain)
Rorschach (test) (tous pays confondus)
Films tournés en 70 mm (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
ANDERSON Paul Thomas
Chef(s) Opérateur(s)
MALAIMARE Mihai (junior)
Musique
GREENWOOD Jonny
Renseignements complémentaires
Scénario : Paul Thomas Anderson
Distribution : Metropolitan Filmexport

Visa d'exploitation : 135 712

Nota :

- Lion d'Argent et Prix d'Interprétation à Philip Seymour Hoffman et Joaquin Phoenix, Venise 2012
Acteurs
PHOENIX Joaquin
CARSON Price
HOWARD Mike (2)
DAVID Sarah Shoshana
GOODCHILD Bruce
HERING Matt
JENKINS Jeffrey W.
KLEIN Kody
FERGUSON Amy
BROWN W. Earl
BETTAG Frank
FELIX Ariel
FONG Brian
BOLAND Katie
HOFFMAN Philip Seymour
ADAMS Amy
PLEMONS Jesse
CHILDERS Ambyr
MALEK Rami
DEW Martin
CLOSE Joshua
BELL Jillian
WALSH Kevin t.
WALSH Kevin J.
ENDRE Lena
BEATY Madisen
O'CONNOR Kevin J.
MAC CORMACK Patty
COZZENS Mimi
BROWNELL Barbara
RUBIN Brady
ANDRE Jill
HAGERMAN Brigitte
MORGAN Charley
WELCH Christopher Evan
DERN Laura
JACOBS Barlow
BENSON Gigi
CLARE Liz
DOURIF Fiona
FINER Audrey
HOPKINS Baily
KLAREN Sarah
JOHNSON Ally
WARSHOFSKY David
ABLES JINDRA Kimberly
CRISELL Theo
KNICKERBOCKER Thomas
SCHLETTER Eban
WALTERS Melora
JORDAN Emily
RYAN Napoleon
DONAVAN Seth
EWING DONATO Kay
GRUSHKO Olesya
GUNTER Jim
VERRILL Leah
AMES Christine
AMICO Robert
BARBOUR James
BELL Brian
BINGHAM Matt
BLAIR Bill
BROWN Dan
CAIRES Phillip
CARR Jonathan
CHAMBERLAIN Cabran E.
COLLINS Aaron B. W.
CORVELLO Nick
CULBERTSON Zachary
DALBY Thomas
DALE Andy
FARB Aaron
FEHMEL Sommer
FLETCHER Jasmine
FOLEY Joe
FREYER Shannon
GAGEN Martin
HODGES David Alan
HOWARD Courtney
HOWARD Dale Richard
LEIGH Christina Jo'
JOHNSTON Keenan
JONES Franklin Dennis
KURSHINSKAYA Veronika
LAVELL Mark
LE GALLO Darren
MARGULIES Josh
MARINO Carl
MATTAI Dennis
MEDVED Ray
MUICK Jesse
NADRES Lourdes
NAPOLI René
NICOLI Stephane
NOGUEIRA Jefferson
PAULSEN Montgomery
PONTES Allen
PUTNAM Mike Jerome
REFORMINA Raul
RETAMOZA-DAVILA Jonathan
REVELLI Linda
TEJEDA RIELOFF Alexandra
ROMAN Mark
ROSS Vanessa
ROSSI Timothy D.
RUEHL Franklin
SACCOCCIO Dylan
SCHLESSINGER Andrew
SHOCK Joel
SKOMO Matthew
SMITH Adam C.
SMITH Bradley E.
SOARES Jesse
STARR Arne
STEWART Kate
STEWART Thomas W.
STOVER Kellog
TEMPLETON Michael
TOBIN John H.
TOWNSEND Najarra
TROTTIER Ian
VENZKE Ken
WESTFALL Brian
WIIG Steven
Résumé

Démobilisé à la fin des hostilités de la Seconde Guerre Mondiale dans le Pacifique, le dénommé Freddie Quell a bien des difficultés pour se réinsérer dans les classiques rouages de la vie civile, de par sa profonde inaptitude sociale, son alcoolisme notoire et une maladive propension à la violence, toujours à fleur de peau et de poings. Après de courtes et calamiteuses intrusions dans le monde du travail, comme photographe dans un grand magasin ou manutentionnaire durant la récolte saisonnière des choux, son existence va prendre un décisif tournant lorsqu'il s'introduit sur le yacht d'un certain Lancaster Dodd, une sorte de gourou métaphysicien entouré d'une petite cour de proches et d'inconditionnels, regroupés dans une hétéroclite chapelle surnommée "la Cause". Une réciproque sympathie semble rapidement se mettre en place entre le nouvel arrivant et celui qui se fait appeler "le Maître", le premier apportant à l'autre, outre d'évidents dons pour la composition de sublimes et fort hétéroclites boissons fortement alcoolisées, un nouveau champ idéal et malléable d'expérimentations, et le second, de possibles et solides assises et garde-fous pour brider sa tumultueuse nature violente et belliqueuse, en devenant son "cobaye et protégé"...

>>> Impossible d'échapper, à la sortie d'une projection du film, à une persistante impression de perplexité. En effet, le premier sentiment qui émerge nous laisse à la fois pantois et dubitatif, dans la présentation, à la fois d'une fugace radioscopie d'une tangible relation de dépendance et de manipulation et d'un autre coté, dans la description d'une complexité relationnelle et narrative entre éparpillement et inachèvement créatifs, nous laissant souvent en plan, en questionnement, à la fin d'une séquence ou d'une scène. Paradoxalement, cette insidieuse sensation d'incomplétude et de parcellisation de l'ensemble de la narration élargit et renforce la dimension onirique, l'impression d'irréalité maladive et l'incongruité des personnages, surtout des deux interprètes principaux, Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman, dont la composition frise le tour de force et la perfection. Que le film soit inspiré peu ou prou de la scientologie et de son fondateur, Ron Hubbard, n'apporte et n'enlève rien à l'indéniable savoir-faire du réalisateur qui de film en film imprime durablement sa personnalité dans la courte liste des metteurs en scène yankees encore indépendants.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 9 janvier 2013
- Positif numéro 623
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Le Canard Enchaîné du 09 janvier 2013
Critiques (Public)
14/20 : Brillant techniquement parlant peut-être, quelques fulgurances desservies par des dialogues qui en restent aux petites touches" qui en jettent" et rien de plus, comme s'il fallait ne se fâcher avec personne. Film pas aimable et pas non plus émouvant. Plein de tics de comportements comme pour meubler. En plus du trop plein de bien-pensance dégoulinante étasunienne derrière les situations ! Vraiment rien à en tirer si ce n'est une espèce d'enchaînement de deux hommes, ce à quoi on arrive à force se frotter l'un à l'autre faute de perspectives. Même fatras global que "Magnolia" dont on pouvait déplorer la pesante démonstration mais jubiler en seconde partie pour cause de "point sur les i"... Ici on s'embourbe toujours plus (pauvre Joaquin Phenix en type tordu, pitoyable Philip Seymour Hoffman en prêcheur autocrate !). Défilent tous les côtés "crades" du puritanisme américain du nord... Ce qui froisse est la totale opacité du point de vue du réalisateur. Complaisance ? Vacuité ? Bien la peine d'employer un tandem de cette trempe pour un numéro aussi fadasse. L.Ventriloque

Vivre sans maître, c'est bien la question. A part ça, quel est le sujet du film ? La dianétique ? Ron Hubbard ? L'échec de la dianétique à travers le cas Freddie ? A force de baguenauder le film se perd et ne traite de rien.