Sollicité avec vigueur par un courroucé commanditaire de lui fournir rapidement le scénario achevé sur lequel il est censé travailler depuis une éternité, le dénommé Marty peine en fait à écrire les premières lignes d'un récit filmique intitulé "Sept psychopathes" en prévision de tournage. Billy, son meilleur ami, lui propose de l'aider en lui faisant rencontrer ou croiser quelques dérangés du ciboulot, réels ou imaginaires, comme cet assassin d'une jeune femme, aujourd'hui repenti, poursuivi par l'opiniâtre désir de vengeance de son paternel, un quaker maniaque du couteau ou bien encore le dénommé Zach qui se prévaut comme un efficace tueur de psychopathes avec sa petite amie noire qui le quittera, saturée d'exécutions et de massacres. Mais le plus persistant et le plus menaçant pour le moment, se révèle être un dangereux gangster dont Billy et son copain Hans viennent de voler Bonny, son shih tzu adoré, une lucrative activité qu'ils pratiquent en concert depuis fort longtemps, une sorte de kidnapping de chiens rendus à leur propriétaire contre rançon ou récompense, selon. Cette folle et sanglante engeance criminelle se complète en la personne d'un Vietnamien profondément perturbé qui veut éliminer des anciens soldats en congrès dans un hôtel de la cité et aussi avec l'existence d'un mystérieux flingueur masqué qui laisse à chaque fois une carte représentant un valet de carreau à proximité de ses victimes. Tous ces redoutables méchants vont, peu ou prou, se retrouver, par la magie d'un scénario sans cesse en mouvance, dans l'immensité d'un désert proche...

>>> Une œuvre hautement délirante dont l'extrême saugrenuité contribue à la fois à son charme certain et souriant mais aussi à son incisive déception. En effet, l'interaction entre les différents personnages reste fort discutable voire ténue avec l'absence flagrante d'une certaine unité émotionnelle et narrative...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)