LORE - 2012

Titre VF LORE
Titre VO Lore
Année de réalisation 2012
Nationalité Allemagne / Australie
Durée 1h49
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 20/02/2013
Thème(s)
Deuxième Guerre Mondiale (Cinéma allemand) (est et ouest)
Cinéma allemand (ORIGINE)
Adolescence (Cinéma allemand) (est et ouest)
Juifs (Cinéma allemand) (est et ouest)
Nazisme (Cinéma allemand) (est et ouest)
Enfance (Cinéma allemand) (est et ouest)
Jeux (marelle) (tous pays confondus)
Road-movies (Cinéma allemand) (est et ouest)
Jumeaux (Cinéma allemand) (est et ouest)
Milieu rural (Cinéma allemand) (est et ouest)
Tortues (tous pays confondus)
Suicide (Cinéma allemand) (est et ouest)
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Trains et gares (Cinéma allemand) (est et ouest)
Jeux (cartes)
Pêche et pêcheurs (Cinéma allemand) (est et ouest)
Réalisateur(s)
SHORTLAND Cate
Chef(s) Opérateur(s)
ARKAPAW Adam
Musique
RICHTER Max
Renseignements complémentaires
Scénario : Cate Shortland
et Robin Mukherjee .....
d'après un roman de Rachel Seiffert
Distribution : Haut et Court Distribution

Visa d'exploitation : 136 002

Nota :

- Prix du Public, Locarno 2012 .....
Acteurs
ROSENDAHL Saskia
TREBS Nele
FRID André
SEIDEL Mika
MALINA Kai-Peter
HOLASCHKE Nick
LARDI Ursina
WAGNER Hans-Jochen
PIPPIG Sven
WIEGRATZ Philip
POLLITT Katrin
ARNST Hendrik
GEISLER-BADING Claudia
BUKOWSKI Pit
HAGEN Eva-Maria
HEYNE Jan Peter
PERDELWITZ Wanda
REIBER Lucas
SCHNÖINK Birte
SPIERING Katharina
STUMM Fabian
WOLHARN Hanne B.
Résumé

La Seconde Guerre Mondiale vient de s'achever, avec l'installation des forces armées alliées sur l'ensemble du territoire allemand et les ultimes tentatives de quelques représentants de l'ancien pouvoir, de fuir la justice et leurs responsabilités. Parmi eux, un certain Dressler, ancien haut dignitaire nazi, qui avant de déguerpir de sa confortable résidence, brûle tous les papiers compromettants, alors que son épouse préférera se livrer aux nouvelles autorités, après avoir demandé à l'aînée de ses cinq enfants, une adolescente d'une quinzaine d'années, prénommée Hanne(lore) d'emmener sa progéniture, depuis leur lieu de résidence en Forêt-Noire jusque dans la région du Schleswig-Holstein, auprès de leur grand-mère maternelle. Commence un long et fastidieux trajet pour les enfants dont le plus jeune est encore un nourrisson, avec une faim omniprésente, la crainte des mauvaises rencontres et les fréquentes patrouilles alliées. Un interminable périple initiatique pour l'arrogante Lore, encore toute imprégnée de l'idéologie nazie, qui devra à son coeur défendant, faire confiance et se rapprocher d'un opiniâtre jeune Juif allemand échappé d'un camp d'extermination, qui les aidera dans leur dangereuse et mortelle errance...

>>> Une intéressante réalisatrice d'origine australienne qui avait déjà su nous charmer, voire nous séduire par sa création précédente, et qui cette fois à nouveau, sur un sujet plus grave et plus historique, parvient à maintenir notre intérêt et susciter notre contentement, sans pour autant nous faire crier au chef-d'oeuvre, comme certains médias l'induisent ou l'affirment un peu facilement...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 20 février 2013
- Positif numéro 625
Critiques (Public)
17/20 : Découvert à l'Univerciné allemand Nantes 2013... L'écrivain suédois Stig Dagerman dans "Automne allemand" avait osé décrire l'Allemagne de 1946, oeuvre discrète. La jeune Rachel Seiffert établie en Grande-Bretagne, née de père australien et de mère allemande, revient dans "La Chambre Noire" sur la confusion entre "nazisme et nationalité allemande". Visiblement emballée par ce récit, l'Australienne Cate Shortland fait exulter à l'écran cette Lore impétueuse (Saskia Rosendhal), symbole de l'adolescence sur fond de débâcle après la chute d'Hitler en 1945. On est frappé par la frénésie familiale... Les deux parents, dignitaires déchus sont montrés comme deux ogres qui vont cacher leur progéniture loin de tout, le père jette un froid, au plus peut-on compatir pour la mère qui fume, pauvre pantin désarticulé... On est au ras du conte fantastique. Avec une grande finesse dans les étapes. La réalisatrice excelle à montrer le naturel de ses personnages. Cette Lore au caractère bien trempé s'empare du rouge à lèvres maternel... La grande soeur et les petits poucets doivent faire dans la discrétion. Il faut contenir l'exubérance, les larmes du plus jeune qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. Et puis manger, durer. Au fil des jours, l'impact des ascendants et la fraîcheur du jeune âge se livrent bataille. Le moment le plus fort est peut-être Thomas, ce loupé pour la postérité, véritable crève-coeur puisqu'il cristallise tout l'antisémitisme... Vigilance, transmission intergénérationnelle... C'est ce qu'aborde ce film dur, picturalement superbe, mettant en exergue la chaleur estivale avec ses robes d'été bien propres. On n'ose pas penser à un tournage hivernal ! L.Ventriloque