UNE JOURNEE A ROME - 2012

Titre VF UNE JOURNEE A ROME
Titre VO Un giorno speciale
Année de réalisation 2012
Nationalité Italie
Durée 1h29
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation
Date de sortie en France 17/07/2013
Thème(s)
Cinéma italien (ORIGINE)
Chauffeurs (de maître) (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
COMENCINI Francesca
Chef(s) Opérateur(s)
BIGAZZI Luca
Musique
RATCHEV Stefano CARRATELLO Mattia
Renseignements complémentaires
Scénario : Francesca Comencini,
Giulia Calenda et Davide Lantieri .....
d'après un roman de Claudio Bigagli
Distribution : Bellissima Films
Acteurs
SCICCHITANO Filippo
VALENTINI Giulia
INFASCELLI Roberto
ZAVATTERI Antonio
DEL PRIORE Daniela
MIGLIONICCO Rocco
ALBRECHT Eleonora
Résumé

"Une nouvelle journée commence à Rome, la ville éternelle. Gina et Marco ont dix-neuf ans et vingt ans et sont portés par l'exubérance de la jeunesse. Gina rêve d'entrer dans le monde du spectacle et doit rencontrer un homme politique influent qui pourrait lui ouvrir des portes. Marco l'accompagne au volant de sa berline noire, c'est son premier jour de travail. De la banlieue vers le centre historique de la ville, ils vont apprendre à se connaître, tomber amoureux, et vont ainsi basculer, peut-être un peu trop tôt et sans en avoir conscience, dans le monde des adultes" .....

                                                       (d'après le matériel de presse)                                        

Bibliographie
Critiques (Public)
16/20 : Programmé à Univerciné Cycle Italien Nantes 2013. On sent bien que la fille de Luigi Comencini en connaît un rayon au plan technique. L'atmosphère est bien créée, avec des gags qui pimentent, un couple d'une plastique assez convaincante pour qu'on salive bien à les voir se mesurer, le féminin se taillant la part du lion. Le scénario fait longtemps léger en revanche, la drague qui monte qui monte se voit à des kilomètres, le problème est que se cantonner dans les fanfreluches et les minauderies ça demande une cervelle d'oiseau s'il n'y a rien d'autre... A mi-chemin on commence à craindre que l'idylle s'enlise, pitié quelque drame plutôt qu'une liaison banale !... L'épaisseur accourt après la robe à 5 000 euros qui voltige, le monologue de la jeune fille allongée sur les marches (très beaux instants). Ce pourrait être le charme d'une impro comme on peut en vivre parfois dans la réalité et qui laisse des souvenirs impérissables s'il n'y avait cette redescente vers les immeubles où Gina retrouve sa mère. Et là, un ange passe... La manière de s'attarder sur les apparences pour mieux amener du sordide rappellerait assez le style de Sofia Coppola, autre fille de réalisateur... Comme Cendrillon qui voit son carrosse se changer en citrouille, toute la démonstration de cette journée en roue libre (et qui a le tort de balader un peu trop les spectateurs) se mue en désespoir de la jeunesse italienne contemporaine, empoisonnée par les frasques du Cavaliere, de la Camorra en plus des décisions à l'échelle européenne et de la mondialisation. L.Ventriloque