A LA MERVEILLE - 2012

Titre VF A LA MERVEILLE
Titre VO To the wonder
Année de réalisation 2012
Nationalité
Durée 1h52
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 06/03/2013
Thème(s)
Représentant(e)s du culte (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
MALICK Terrence
Chef(s) Opérateur(s)
LUBEZKI Emmanuel
Musique
TOWNSHEND Hanan
Renseignements complémentaires
Scénario : Terrence Malick
Distribution : Metropolitan Filmexport

Visa d'exploitation : 133 208
Acteurs
AFFLECK Ben
MAC ADAMS Rachel
BARDEM Javier
KURYLENKO Olga
BAKER Charles
MONDELLO Romina
COX Darryl
VANDALIA Cassidee
CHILINE Tatiana
ANDERSON Jeff (2)
CORLEY Dan
GILMARTIN Ginger
MASON Scott
Résumé

"Même s’ils se sont connus sur le tard, la passion qu’ont vécue Neil et Marina à la Merveille - Le Mont-Saint-Michel - efface les années perdues. Neil est certain d’avoir trouvé la femme de sa vie. Belle, pleine d’humour, originaire d’Ukraine, Marina est divorcée et mère d’une fillette de dix ans, Tatiana. Désormais, le couple est installé dans l’état de l'Oklahoma. Leur relation s’est fragilisée : Marina se sent piégée. Dans cette petite communauté américaine, elle cherche conseil auprès d’un autre expatrié, un prêtre catholique nommé Quintana. L’homme a ses propres problèmes : il doute de plus en plus de sa vocation. Marina décide de retourner en France avec sa fille. Neil se console avec Jane, une ancienne amie à laquelle il s’attache au fil du temps. Lorsqu’il apprend que rien ne va plus pour Marina, il se retrouve écartelé entre les deux femmes de sa vie. Le père Quintana continue à lutter pour retrouver la foi. Face à deux formes d’amour bien différentes, les deux hommes sont confrontés finalement aux mêmes questions" .....

                                                       (d'après le matériel de presse)                                                                                

Bibliographie
- Libération du 6 mars 2013
- Positif numéro 625
- Le Canard Enchaîné du 06 mars 2013
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 687
Critiques (Public)
Quand l'ennui devient une aubade aussi pathétique que symphonique, pas de doute nous sommes bien sur les terres d'un cinéaste errant, hors du commun plus photographe que cinéaste, capable d'embellir d'un mystère profond les moments les plus insignifiants. Une photo instable, éphémère et léthargique, enrobée d'une somptueuse rosée auditive, ressources d'une interrogation ininterrompue sur les êtres, le divin et les choses, sur des terres aérées détenant dans leurs démesures l'absence de toutes réponses. Des mots d'amours ne réconfortant que l'instant où ils sont prononcés, paradoxes d'un nomadisme sans fin locataire à vie des extases les plus profondes. Habitacles de comportements fragiles et incertains, doutes éternels raffermissant l'emprise d'un absence de soi, dans un monde soumis aux épanouissements multiples et superficiels. Un très bel opus poétique, interrogatif et attachant (à condition d'en supporter les nombreux passages figés et décousus) sur le devoir d'établir sa propre définition existentielle universelle, saine et durable, enfin libéré de tout espoir de capter une réponse venant du ciel. Il est plus que temps de venir au monde . JIPI