WHAT RICHARD DID - 2012

Titre VF WHAT RICHARD DID
Titre VO What Richard did
Année de réalisation 2012
Nationalité Irlande
Durée 1h27
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 03/04/2013
Thème(s)
Cinéma irlandais (ORIGINE)
Rugby (tous pays confondus)
Billard (tous pays confondus)
Adolescence (Cinéma irlandais)
Relations entre père et fils (Autres pays)
Réalisateur(s)
ABRAHAMSON Lenny
Chef(s) Opérateur(s)
GRENNAN David
Musique
RENNICKS Stephen
Renseignements complémentaires
Scénario : Malcolm Campbell
d'après le roman : "Bad day in Blackrock"
de Kevin Power .....
Distribution : ZED

Visa d'exploitation : 136 253
Acteurs
REYNOR Jack
MURPHY Roisin
KEELEY Sam
DREA Gavin
WALTON Fionn
MIKKELSEN Lars
PILKINGTON Lorraine
DELANEY Padraic
GIBSON Patrick
O'CLEIRIGH Liana
REIDY Gabrielle
CARRON Mella
GIBSON Billy
HERLIHY David
KENEALY Cal
COONAN Peter
FENNELLY David
HICKEY Tom
MAC CABE Ciaran
DUFFIN Aoife
MAC GILL Ruth
MARTINEZ James Jake
Résumé

Jeune adolescent âgé de dix-huit ans, issu des classes sociales aisées de la communauté bourgeoise de la capitale irlandaise, l'avenant et plutôt athlétique Richard Karlsen a tout pour plaire et pour réussir, des parents nantis, un poste honorifique de capitaine d'une équipe de rugby locale et une prochaine entrée dans une prestigieuse université dublinoise. Studieux, pondéré, apprécié par son entourage, le garçon finit par se rapprocher, lors d'une virée festive de son club sportif, de la délicieuse Lara Hogan, une jeune fille du même âge, qui fréquentait auparavant un certain Conor Harris, autre membre de l'équipe de rugby susmentionnée. Rien de plus anodin et de plus prosaïque que ces éloignements affectifs suivis de nouvelles proximités amoureuses, dans d'autres bras et d'autres découvertes, habituels à toute jeunesse en émoi et en devenir. Et pourtant, c'est dans la banalité d'une soirée un peu trop arrosée et l'émergence soudaine d'une lancinante crise de jalousie mal maîtrisée, que l'irréparable se produit, lamentablement : quelques violences verbales, suivies d'une brève rixe exutoire, ponctuée par un mortel coup de pied à la tête...

>>> Sur une complexe et subtile thématique déjà omniprésente dans UN FILM PRECEDENT , celle des conséquences insoupçonnées, voire catastrophiques que peuvent engendrer des événements a priori insignifiants, le metteur en scène élargit son propos et son analyse vers les récurrentes notions de culpabilité, d'évitement et de faute, corollaires à celles de justice et de probité morale, dans une oeuvre oppressante, d'une étouffante noirceur omniprésente que les nombreux gros plans et les efficaces prises de vue rapprochées imposent et assènent en permanence...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Libération du 17/04/2013
- Positif numéro 626
Critiques (Public)
16/20 : Il a fait quoi au juste le jeune homme si propre sur lui... dont on relève aussi tout au long du film l'égocentrisme forcené ! L'inquiétude débute avec le besoin d'isolement par rapport au groupe à l'humour potache, le récit de la mort involontaire d'un petit animal à la petite amie... passant de l'hilarité au ravissement et au recul... C'est subtil, équivoque, le vertige réside dans la bande son, les travellings sur le toit des habitations, tous ces allers-retours sur Rich, nombril du film... Un accident oui et non. La jalousie reste quand même le déclic (quels excès ne fait-on pas par jalousie !) et après, la brume collective de l'alcool y est aussi pour quelque chose, or Rich est seul visé... On se dit que sur route en alcoolémie extrême, ces petites absences sont très répandues... Le réalisateur force sur la seule culpabilité du beau petit trop gâté, trop radieux, comme s'il incarnait la perfection que rien ne saurait égratigner... C'est oublier la complexité humaine et aussi que la vie a de ces tours et... chacun son tour ! Très belle séquence avec le père, au faciès sobre d'Eastwood irlandais, la mère restant une ombre fusionnelle ...Le rachat s'avère à la libre appréciation du spectateur tant on nage dans la demi-teinte... Adieu rugby mais plutôt que les menottes, une formule légalisant les jeux un peu "limite" ?... C'est bien mené, attachant grâce à l'interprète principal assez charismatique, mais j'ai davantage cru à "Garage" de Lenny Abrahamson, sorti en 2007. L.Ventriloque