Début du film : pendant un temps certain, une petite fille prénommée Rut gambade dans une vaste prairie détrempée parcourue par un troupeau de bovins et quelques chiens visiblement ravis de cet espace de liberté disponible. La nuit, un diable rouge rôde dans la maison de la gamine habitée par son grand frère Eleazar et ses deux parents, Natalia et Juan, venus de Mexico pour vivre à la campagne. Ce dernier donne une violente raclée à l'un des canidés, pour une raison qui restera ignorée. Un de ses anciens employés, surnommé Le Sept, lui fait part de ses problèmes d'addiction à la violence et à l'alcool, lors d'une réunion de quelques membres des Alcooliques Anonymes. Dans un avenir indéfini, Eleazar s'entraîne avec une équipe de rugby et rend visite avec sa frangine à sa grand-mère lors de son anniversaire. Retour en arrière : Natalia et Juan participe à une partouze dans un sauna. Lors d'un cambriolage opéré par Le Sept avec un acolyte, Juan est blessé par balle. Il mourra plus tard. Le diable rouge réapparaît dans la maison. Le Sept, errant dans la campagne, s'arrache la tête...
Fin du film : Eleazar adolescent, joue au rugby, quelque part en Angleterre...
- Libération du 8 mai 2013
- Positif numéro 627
- Le Canard Enchaîné du 07 mai 2013
Critiques (Public)
Je vous trouve un peu dur de mettre une telle note, surtout pour un réalisateur dont vous aviez aimé les premiers films. Certes, il divague un peu et plusieurs scènes sont problématiques, mais j'ai trouvé que le film reste magnétique jusqu'à la fin : au moins pour ses images, qu'elles soient expérimentales ou simplement belles, et pour ce qu'il nous fait ressentir, même si confusément, de sujets éternels comme le passage de l'innocence à la corruption, notre condition d'animaux insatisfaits, etc. C'est grâce aux recherches d'auteurs comme Reygadas que le cinéma reste un art. Maxime