JUST THE WIND - 2012

Titre VF JUST THE WIND
Titre VO Csak a szél
Année de réalisation 2012
Nationalité Hongrie / France / Allemagne
Durée 1h39
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 12/06/2013
Thème(s)
Ecole buissonnière
Cinéma hongrois (ORIGINE)
Racisme (Autres pays)
Gitans (Cinéma hongrois)
Cimetières (tous pays confondus)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Milieu scolaire (Cinéma hongrois)
Tatouages (tous pays confondus)
Punks et gothiques
Internet (tous pays confondus)
Vidéo (Moyen de communication)
Porcs / cochons
Morgues
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma hongrois)
Ours en peluche (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
FLIEGAUF Benedek
Chef(s) Opérateur(s)
LOVASI Zoltan
Musique
FLIEGAUF Benedek BEKE Tamas
Renseignements complémentaires
Scénario : Benedek Fliegauf
Distribution : Sophie Dulac Distribution

Visa d'exploitation : 132 066

Nota :

- Festival du Film de Berlin 2012 : Grand Prix du Jury, Prix Amnesty International et Prix de la Paix

- Festival Paris Cinéma 2012 : Prix du Jury
Acteurs
TOLDI Katalin
LENDVAI Gyöngyi
SARKANY Lajos
TOLDI György
HORVATH Gyula
EGYED Attila
KASZAS Gergely
VEGH Zsolt
VASVARI Emese
TÖRÖCSIK Franciska
CZIFFER Laszlo
RETHELYI Andras
KERESZTES Felician
GERNER Csaba
Résumé

Infatigable et déterminée jeune femme d'origine rom, Mari vit avec ses deux enfants Anna et Rio, et le vieux grand-père, aphasique et grabataire, dans une médiocre maisonnée isolée en pleine forêt, bien en dehors du plus proche village, dans l'attente de pouvoir émigrer au Canada, plus précisément à Toronto où se trouve déjà le chef de famille. Un départ ardemment souhaité, sans cesse différé, qui pourrait enfin mettre fin aux sourdes craintes qui planent depuis quelques mois sur l'ensemble de la communauté. En effet, plusieurs familles tziganes entières ont été récemment assassinées, de nuit, avec des armes à feu, dans une constance et un acharnement de toute évidence racistes. Alors que la mère cumule deux emplois quotidiens, la journée, comme agent de nettoyage pour une société de maintenance des routes et des parkings, et en début de soirée, comme femme de ménage dans une école de la ville, sa fille, énergique et studieuse, révise avec assiduité ses leçons d'anglais, et Rio le garçon s'adonne à l'école buissonnière, entre jeux vidéo, auprès d'une vague bande de zonards, et constitution d'un repaire secret qui pourrait servir de refuge en cas de danger, dans un ancien bunker dissimulé entre les futaies. Une existence fruste et pénible, à la petite semaine, qui va se trouver bouleversée par l'indicible et l'horreur...

>>> Oeuvre efficace et solide qui met en lumière l'oppression extrême exercée envers la collectivité des gens du voyage dans quelques régions rurales de la Hongrie stigmatisant une forme de racisme ordinaire, dans son expression la plus totalitaire et la plus outrancière, sans que la société civile et politique du pays ne s'en émeuve, considérant ce drame comme un simple fait divers, en pays civilisé, démocratique...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 12 juin 2013
Critiques (Public)