"Depuis des siècles, les empires byzantins et ottomans s’affrontent sans cesse pour le contrôle de la cité légendaire de Constantinople. A la tête de l’empire byzantin, Constantin mène la résistance pour protéger le dernier berceau de la civilisation chrétienne en Terre d’Orient. Mais depuis l’accession au trône du redoutable sultan Mehmet II, les janissaires ottomans sont plus conquérants que jamais. A mesure que les conflits périphériques se multiplient, l’hypothèse d’un terrible combat à mort pour le contrôle de la ville semble inéluctable. Les armées s’amassent au pied des murailles de Constantinople, le siège le plus célèbre et le plus sanglant de l’histoire va bientôt débuter" .....
Pas d'outrance idéologique. En tout cas pas plus
que dans les films hollywoodiens ; on retrouve
d'ailleurs le même éloge aliénant du sacrifice
mais sous la forme du martyre. La fin tout de
même, par le pacifisme, la tolérance et
l'universalisme affichés du conquérant, est une
véritable escroquerie puisque la ville fut mise à
sac pendant 3 jours et que les chrétiens dans
l'Empire Ottoman étaient des sujets de seconde
classe voire des esclaves. Les décors numériques
sont du même niveau que dans "300" (c'est à dire à
chier). Si ce n'est l'histoire d'Urbain, le
fondeur de canons, et celle des tunnels,
totalement détournées ; ainsi que l'évocation de
Giustiniani, totalement farfelue, c'est un film
très didactique qui semble assez respectueux du
déroulement global des faits tel que restitué par
les travaux historiques. Ce n'est pas un chef
d'oeuvre mais ça peut intéresser l'amateur
d'Histoire et comme l'exemple d'un softpower turc
émergeant ? Tout de même, en 2h45, on pouvait
espérer une restitution historique plus
exhaustive.
Amusant de voir la façon dont l'interdiction
religieuse de représentation du prophète est
scrupuleusement respectée dans la scène
d'introduction (mouvements de caméra simulant le
regard de Mahomet).