Emily Jenkins, efficace et engageante assistante sociale, est bien déterminée, malgré une flagrante surcharge de travail et de nombreux dossiers en attente, de s'occuper du cas de la petite Lilith Sullivan que les organismes scolaires ont signalé comme pouvant induire une éventualité traumatique ou dysfonctionnelle au sein de sa propre famille. Après une première visite au domicile de la gamine, puis une convocation aux services municipaux concernés, les instances administratives refusent d'y voir un cas de maltraitance, un point de vue à l'opposé de Jenkins qui parvient à convaincre un ami policier, Mike Barron, après un coup de téléphone de la petite fille affolée, de l'accompagner illico au domicile familial. Initiative bienheureuse et salutaire, le père et la mère étaient en train d'enfourner brutalement Lilith, auparavant droguée, dans la gazinière. Arrestation des parents indignes et, en attendant la recherche d'une famille d'adoption, la possibilité pour la fillette de vivre auprès de l'assistante sociale, avec l'accord de ses responsables hiérarchiques. Une décision pleine de bon sens et d'humanité qui va bientôt devenir un vrai calvaire...
>>> On reste fort étonné que cette oeuvre calibrée "enfance et possession maléfiques" n'ait pas eu le compréhensible privilège, dans l'hexagone, d'une distribution en salles, restant seulement cantonnée au strict baptistère du rayon DVD, alors que le scénario, l'interprétation et le filmage dégagent une densité et un intérêt cinématographique indéniables et dont l'originalité reste, de toute évidence, présente...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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