HENRI - 2013

Titre VF HENRI
Titre VO
Année de réalisation 2013
Nationalité Belgique / France
Durée 1h47
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 04/12/2013
Thème(s)
Cinéma belge (ORIGINE)
Handicapés mentaux (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
MOREAU Yolande
Chef(s) Opérateur(s)
GUILBERT Philippe
Musique
WILLAERT Wim
Renseignements complémentaires
Scénario : Yolande Moreau
Distribution : Le Pacte

Visa d'exploitation : 129 506
Acteurs
DELBONO Pippo
MISS MING
BERROYER Jackie
ANDRE Simon
LIO
BERROU Gwen
MOREAU Yolande
LARIVIERE Serge
RUTTEN Renaud
DUQUESNE Philippe
DEMOLON Pascal
SEDDIO Sylvie
DE HERTOGH Isabelle
CETOL Lemi
GODIN Noël
MOREAU Nils
ELLISON Bruce
WILLAERT Wim
MASIERO Michel
Résumé

"Henri, la cinquantaine, d’origine italienne, tient avec sa femme Rita un petit restaurant près de Charleroi, "La Cantina". Une fois les clients partis, Henri retrouve ses copains, Bibi et René, des piliers de comptoirs ; ensemble ils tuent le temps devant quelques bières en partageant leur passion commune, les pigeons voyageurs. Rita meurt subitement, laissant Henri désemparé. Leur fille Laetitia propose alors à Henri de se faire aider dans son travail au restaurant par un "papillon blanc", comme on appelle les résidents d’un foyer de personnes handicapées mentales proche de "La Cantina". Rosette est de ceux-là. Elle est joyeuse, bienveillante et ne voit pas le mal. Son handicap est léger, elle est simplement un peu "décalée". Elle rêve d’amour, de sexualité et de normalité. Avec l’arrivée de Rosette, de toute évidence, une nouvelle vie s’organise" .....

                                                       (d'après le matériel de presse)

Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 04 décembre 2013
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
14/20 : Glissé dans la peau d'un travailleur social plein d'écoute on peut tenir les presque 2 heures. Egalement si l'on a juste survolé le milieu des êtres à "absences répétées". Ceux qui s'estiment hors des dérives mentales décrites vont invoquer la fraternité, le respect de tous, abrités derrière un commode et lâche "ne pas juger". Les soignants adhèrent... ou lèvent les bras au ciel tant les borderline(s), capitalisme sauvage accélérant la cadence, reviennent faire partie du quotidien de tout un chacun. Au bout de l'introduction, oupse, grosse ficelle... que Henri le restaurateur ait une femme du style de Lio, étonnement mais on veut bien.. Qu'ensuite il se rapproche de Rosette, léger malaise à moins d'être en apesanteur ou ramené chez les Deschiens au côté naïf mâtiné d'absurde qui rejoint le divertissement. Par bribes à la télé oui. Non stop ainsi, lourd sur l'estomac. Y manque l'intensité de "Quand la mer monte" auquel le regretté Gilles Porte avait contribué. Côté direction d'acteurs, Jackie Berroyer égal à lui-même, le côté nature de Miss Ming et Pippo Delbono bien net, hélas trop éléphants dans un magasin de porcelaine ! Ensemble plaisant pourtant, sauf qu'on peut rester en retrait parce qu'ils sont trop vite cernés dans leur laborieuse quête l'un de l'autre par simple mimétisme. Les lieux décrits, l'atmosphère, les accents font que la démarche globale s'amorce en cahotant, la dernière partie délivrant l'oxygène. C'est le déroulement des étapes, la façon de placer les outrances qui m'ont personnellement éreintée. Un moyen métrage ou même un court suffirait à pareille démonstration. Et ce malgré l'élan qu'on est nombreux à avoir pour Yolande Moreau et son univers ! Cette fraîcheur de vues qu'elle garde. La prochaine fois, espérons-le ; L.Ventriloque