Jeune Noir âgé de vingt-deux ans, Oscar Grant vient de se faire licencier de son emploi dans un supermarché, pour absences injustifiées et retards fréquents. Depuis, il se sent fort gêné de faire part à sa compagne Sophina de la mauvaise nouvelle et de sa réelle déconvenue, surtout que le couple est en pleine crise relationnelle avec les fréquentes frasques aventureuses du garçon, somme toute un impénitent et compulsif séducteur. Malgré ces rédhibitoires déboires, il choisira finalement de ne pas reprendre la lucrative activité de dealer, un commerce périlleux qui l'a déjà mené plusieurs fois en prison, une situation et une absence pénible, difficile à relater à sa petite fille âgée de quatre ans, prénommée Tatiana. C'est donc avec de bonnes et peut-être solides résolutions qu'il décide d'entamer cette nouvelle année qui correspond aussi à l'anniversaire de sa mère pour lequel il s'est occasionné quelques frais pour l'acquisition d'une demi-douzaine de splendides homards. Et pour fêter le nouvel an qui se profile dans la soirée, une virée est prévue à Frisco, avec une bande de copains, pour admirer le traditionnel feu d'artifice et s'éclater dans une ville en liesse. Afin d'éviter les problèmes d'alcoolémie, les inévitables bouchons routiers et sur les conseils avisés de sa mère, Oscar, sa petites amie et leurs potes optent pour un transport en métro...
>>> Premier long métrage d'un jeune réalisateur américain noir de vingt-sept ans qui commet une oeuvre de qualité, assez classique dans son déroulement et sa description du vécu et du quotidien, somme toute plutôt ordinaires, durant vingt-quatre heures, d'un individu lambda, dans un microcosme déjà bien souvent abordé au cinéma, et qui prend une réelle amplitude tragique dans le dernier quart d'heure filmé avec un parfait sens de la dramaturgie et de l'espace scénique, en l'occurrence un banal quai de métro.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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