NYMPHOMANIAC VOLUME 2 - 2013

Titre VF NYMPHOMANIAC VOLUME 2
Titre VO Nymphomaniac part 2
Année de réalisation 2013
Nationalité Danemark / France
Durée 2h04
Genre DRAME
Notation 1
Date de sortie en France 29/01/2014
Thème(s)
Hôtels (Cinéma danois)
Cinéma danois (ORIGINE)
Lévitation (tous pays confondus)
Masturbation (tous pays confondus)
Accouchements (tous pays confondus)
Sadomasochisme
Alpinisme (tous pays confondus)
Balançoires (tous pays confondus)
Pédophilie
Basket-ball
Ours en peluche (tous pays confondus)
Homosexualité féminine (Autres pays)
Jeux de cartes (réussites et patiences)
Bondage
Réalisateur(s)
VON TRIER Lars
Chef(s) Opérateur(s)
CLARO Manuel Alberto
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Lars von Trier
Distribution : Les Films du Losange

Visa d'exploitation : 134 564
Acteurs
LA BEOUF Shia
THURMAN Uma
GAINSBOURG Charlotte
NIELSEN Connie
BELL Jamie
SKARSGARD Stellan
DAFOE Willem
SLATER Christian
MARTIN Stacy
KENNEDY CLARK Sophie
GOTH Mia
KIER Udo
BARR Jean-Marc
PAS Michael
BERG Ananya
COTTON Peter Gilbert
Résumé

Poursuivant sur sa lancée évocatrice de ses nombreuses pulsions érotiques, Joe se souvient, lors d'une banale excursion scolaire, à l'âge de douze ans, en plein été, étendue dans les hautes herbes d'un champ verdoyant, sous un soleil radieux, avoir éprouvé le grand frisson lors d'une impie séance de lévitation, une forme courante pour s'envoyer en l'air. Ses retrouvailles avec Jérôme correspondent à une traumatisante et longue période de frigidité qui va se poursuivre après son accouchement d'un petit garçon prénommé Marcel. Il est donc envisagé que désormais Joe expérimente son blocage auprès d'autres partenaires, ce qui nous vaut une scène hautement ridicule, dans une anonyme chambre d'hôtel avec deux Noirs comme de bien entendu, fort bien membrés, comme un solide danois (pas l'homme, le chien). Une accumulation d'échecs lui fait entreprendre un détour dans le masochisme, auprès d'une sorte de maître à fouetter dont les coups de cravache, miracle de saint Popotin, lui donnent enfin à voir les étoiles. Mais ces incursions de chienne obéissante (son surnom est Fido) lui font négliger son enfant et provoquer finalement le départ de Jérôme et de son fils. Après une vaine tentative de se désaliéner de ses lourdes addictions, à travers une thérapie de groupe, elle finit par accepter la proposition d'un quidam pour s'occuper du recouvrement de dettes auprès de mauvais payeurs, en utilisant, selon convenances, la violence physique ou psychologique. Bientôt il est envisagé de lui adjoindre une assistance, une gamine de quinze ans déjà fort douée. Il s'avère, comme par hasard, qu'un des nombreux coupables d'impayés, se révèle être Jérôme. Une rare occasion de se venger d'avoir été abandonnée. Nenni, la demoiselle et le revenant vont se liguer pour lui faire passer un mauvais quart d'heure dans la ruelle où son bon apôtre Seligman l'a retrouvée et secourue. Ce dernier, encore puceau, troublé par cette longue confession, se sent bientôt moult pelviennes démangeaisons. Mais au loin de perdre sa virginité, il perdra la vie, abattu par Joe, horrifiée par son ignoble conduite...

>>> Rien à rajouter à cette triste et lugubre pantalonnade, d'une abyssale prétention où l'incompris Lars von Trier s'escrime à intellectualiser ses raides divagations, parsemant ses saillies de références douteuses, allant de Thomas Mann à Ian Fleming en passant par les discutables paradoxes de Zénon. C'est donc aussi un homme cultivé qui filme et pas seulement un pauvre type profondément angoissé...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 29 janvier 2014
- Positif numéro 636
- Libération du 29 janvier 2014
- Cahiers du Cinéma numéros 696 et 697
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
(D'après la version intégrale, 178mn) Poussée par son corps, "Doña Juanita" s'abandonne au sado-masochisme. Comme dans le volume 1, je ne me sens pas agressé. Rien n'est montré avec complaisance ; c'est montré tout simplement, au service du récit. Et puis il y a Seligman qui agit un peu comme un filtre rationnel et moral. Sauf que, et même si cette psychanalyse nocturne "rédemptrice" me semblait quelque peu improbable (à l'image du petit rayon de soleil sur le mur sombre de la cour), le final déconcertant écroule tout. Le film nous dit que c'est l'hypocrisie et non l'empathie qui fonde une société, que l'individu est d'abord égoïste et qu'il lutte en vain contre des pulsions qui le dépassent. N'est-ce pas un peu tout ça une société, empathie comprise, et bien d'autres choses encore ?