"En famille, on se soutient. En famille, on se déchire... Suite à la disparition de leur père, les trois filles Weston se retrouvent après plusieurs années de séparation, dans leur maison familiale. C’est là qu’elles sont à nouveau réunies avec la mère paranoïaque et lunatique qui les a élevées. A cette occasion, de lointains secrets et de profondes rancoeurs trop longtemps gardés vont brusquement refaire surface et se répandre" .....
(d'après le matériel de presse)
Bibliographie
- Le Canard Enchaîné du 26 février 2014
- Positif numéro 637
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
19/20 : Alcool, pharmacopée, usure de couple, enfants gênés. Le maître-mot, "se taire c'est mieux". Pas vraiment la fête dans cet endroit ingrat "qui pouvait être laissé aux Indiens" ! Et pourtant, le petit air de country (Eric Clapton en live) offre un écho optimiste chez le spectateur qui peut rapprocher le sujet de "Un conte de Noël" (Despléchin), "Peter's Friends" (Branagh), "Carnage" (Polanski). Les envies et devoirs, brèches, impasses. C'est toujours très bien amené à l'image et au son, aucun ennui dans ce lavage de linge sale où on est voyeur tout à fait consentant. Le scénario patine faussement. Vite compris que c'est pour mieux ménager la stupeur... le rire, même quand c'est triste, comme si la vie, vue de l'extérieur, additionnait les situations loufoques. Arrive ce quart d'heure magique, la prière, faux-semblant alors que la faim tenaille, un supplice qu'on ne souhaite pas à son pire ennemi ! Sur fond de frictions générationnelles (rôles marquants pour Meryl Streep et Julia Roberts !), deux gros secrets de famille assortis d'attitudes trompeuses pour l'auditoire. Et les deuils, ces couperets venant à l'heure qui leur chante. Comme les détails sur les personnages, ce qui rend certains plus attachants que d'autres afin qu'on en revienne quand on sait tout. Un film grinçant mais fraternel sans leçon de morale ! L.Ventriloque
Attention ! C'est la famille Adams dans une psychothérapie de groupe assez violente et dont une des soeurs seulement, Barbara, semble sortir libérée. La mère est un monstre (et le père ?) mais n'était-ce pas le prix à payer pour que les filles puissent "jouer à l'humain" ?