Scénario : Sandrode Feo,
Mario Pannunzio, Ivo Perilli,
Diego Fabbri, Brunello Rondi,
Antonio Pietrangeli, Federico Fellini,
et Donald Ogden Stewart .....
d'après une histoire de Roberto Rossellini
et sur une idée de Massimo Mida
et Antonello Trombadori .....
Antonio Pietrangeli et William Demby
étaient assistants à la réalisation .....
Produit par Dino de Laurentiis,
Carlo Ponti et Roberto Rossellini .....
Visa d'exploitation : 13 727
Nota :
- Il existe une version anglaise doublée : "The greatest love" .....
- Grand Prix International Venise 1952 .....
ex-aequo avec :
"L'homme tranquille" de John Ford .....
"La vie de O'Haru femme galante" de Kenji Mizoguchi .....
Irène Girard, femme sans grand intérêt et d'une futilité exemplaire, vit à Rome, dans les milieux bourgeois, en compagnie de son mari Georges, riche industriel et de leur petit garçon Michel. Une existence faite de mondanités et de fréquentes sorties dont semble pâtir le môme en manque d'affection. Un jour, pour attirer son attention, il se jette dans l'escalier et meurt. Dramatique révélation pour sa mère qui va se retrouver profondément perturbée, puis internée dans un hôpital psychiatrique...
>>> Oeuvre intéressante de Robert Rossellini, souvent considérée comme essentielle...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinématographe numéros 59 et 97
- Studio numéro 71
- Télérama numéro 1778
- Cahiers du Cinéma numéro 356, 389
- Télérama numéros 436-1776-2256
- Cinéma numéros 192, 259/260, 302
- Cahiers du Cinéma numéro 25
Critiques (Public)
"Europe 51" ne peut pas être considéré comme un film mineur quand on a compris un minimum sur l'Italie et les problèmes que ce pays a dû affronter après la guerre et surtout la période fasciste... Si mineur veut dire moins important que le reste de son oeuvre, nous pouvons dire que ce film est celui qui a fait passer le pape du néo-réalisme à la postérité et qu'il reste fort émouvant quant au témoignage humain qu'a voulu faire passer Rossellini. De plus Bergman est bouleversante de réalité et donne au film toute sa saveur .......
17/20 : Vu en version française (dommage !), ce film pose les questions cruciales que provoquent les coups du sort face au protocole et à son propre idéal dans une vie. Comment, en exil et après une guerre éprouvante, une femme goûtant à un peu de légèreté se retrouve comme punie d'avoir été moins attentive à son fils grandissant. Folle de douleur, la voilà qui s'ouvre au monde extérieur, prend des tangentes que les siens ne peuvent comprendre : écouter un communiste, aider des miséreux, assister les derniers instants d'une prostituée, ramener des enfants chez eux, dont cette délicieuse fillette qui l'embrasse. Nul divorce en Italie dans les années cinquante, on emploie les grands moyens. Le comble est que l'intéressée, devenue quelqu'un d'autre à force de se frotter à la misère, acquiert le détachement ! L.Ventriloque