Nos deux héros, Pat et Patachon, en pleine déconvenue financière, endormis sur un banc public et rêvant d'un fastueux repas, entourés de jolies demoiselles en déshabillés, sont brutalement réveillés par deux pandores en tournée d'inspection. Pendant ce temps, oncle Arthur, un riche marchand de meubles, reçoit du courrier de ses deux adorables nièces jumelles, Rita et Rosa, qui lui réclament à nouveau de l'argent. Fort mécontent d'être sans cesse sollicité, il décide de leur faire une visite, la semaine prochaine, pour prendre la mesure de leurs études, après des velléités de perfectionnement dans le chant, la danse et maintenant la sculpture. Lorsque les deux futées demoiselles croisent nos amis affamés, bavant devant la vitrine d'un restaurant, elles décident de les engager et les transforment en statues antiques, représentant des divinités. Bien sûr, l'oncle ne verra que deux superbes créations artistiques et non pas Pat et Patachon adroitement grimés, platrés, peinturlurés, qu'il décide illico de faire installer dans son vaste parc. Plus tard, en partance pour un voyage d'affaire à Lisbonne, il charge son jardinier de nettoyer et d'arroser ses statues quotidiennement, pour faire garder une immaculée propreté à sa nouvelle acquisition. Bientôt outrés par leur ridicule statut de statues, nos deux amis vont montrer leurs nombreux talents d'acrobates et inciter les frangines à ouvrir sous leur égide un institut de gymnastique artistique et de culture physique, attirant finalement moult demoiselles obnubilées par leur ligne et leur prestance. Au retour de l'oncle, ce dernier découvre la supercherie, mais l'arrivée du conseil municipal en grande pompe, lui octroyant la médaille du mérite pour son institut, va apaiser toutes les colères et mener à bien des rapprochements.....

>>> Une nouvelle aventure de "Loreletardi" version scandinave, pour des acteurs souvent fort à l'aise dans leurs rôles déjantés, qui ont remarquablement marqués leur époque avec leurs délirantes facéties constamment pince-sans-rire...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)