LUCY - 2013

Titre VF LUCY
Titre VO
Année de réalisation 2013
Nationalité France
Durée 1h29
Genre ACTION
Notation
Date de sortie en France 06/08/2014
Thème(s)
Pouvoirs et dons paranormaux (Cinéma français)
Détecteur de métaux (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
BESSON Luc
Chef(s) Opérateur(s)
ARBOGAST Thierry
Musique
SERRA Eric
Renseignements complémentaires
Scénario : Luc Besson
Distribution : EuropaCorp Distribution

Visa d'exploitation : 138 493
Acteurs
JOHANSSON Scarlett
FREEMAN Morgan
CHOI Min-Sik
WAKED Amr
RHIND-TUTT Julian
ASBAEK Pilou
TIPTON Analeigh
SCHROEDER Jan Oliver
ANGELETTI Luca
BRABANT Loïc
GRAMMONT Pierre
POIROT Pierre
LOISON Pascal
GERARD Pierre
CAGNAT Isabelle
CHAU Frédéric
TRAN Claire
LEGRAND François
MARTET Bob
CHEVALME Cédric
DESCANVELLE Tonio
LAVALLE Christophe
CESTRE Renaud
GIALLOCOSTA Alessandro
PISSORS Wolfgang
SHAO Sifan
CHAN Paul
LIN Ken
HSING Feng
HSU Hao-Hsiang
D'ARISTA Laura
LEE Mason
TEK Christophe
Résumé

"A la suite de circonstances indépendantes de sa volonté, une jeune étudiante voit ses capacités intellectuelles se démultiplier. Elle "colonise" son cerveau, et acquiert des pouvoirs illimités" .....

                                                       (d'après le matériel de presse)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du cinéma numéro 703
Critiques (Public)
Mais où est donc passé Luc Besson ? Un scénario prévisible sans surprises. De la violence inutile, une caméra qui tangue comme une barge de débarquement. Merci à Scarlet et à Morgan qui ont fait un peu surnager cet amalgame écolo dramatico. Luc reviens vite avec ta pertinence, ta délicatesse, tes brins d'humour, tes prises de vues artistiques, sobres et talentueuses. Georges V.

Je crois que bien des gens n'ont pas encore compris que la seule chose qui inspire encore le gros Besson, c'est le tiroir-caisse, la pompe à fric et la rentabilité. Cela fait des siècles que le mot "art" ne signifie plus rien pour lui...

L'idée est bonne mais l'exploitation très convenue... rien de neuf. Une sorte de 5ème élément revu à la baisse. À coup sûr Besson fait de l'argent... mais l'argent ne fait pas tout. En l’occurrence, il ne restera bientôt presque rien de ce film dans ma mémoire.

"L'imagination est le seul moyen de conquérir l'absolu" Les petites tranches explicatives du professeur Norman déposent quelques parcelles de luminosité dans cette avalanche pétaradante, insensible, rocailleuse et brutale, ne s'étalant pas au delà du neurone primordial, alimentant une mobilité thématique consistant à l'élimination quasi permanente de ses semblables par des analphabètes aliénés de la gâchette. Et pourtant, avec de gros efforts il est vrai, nous pourrions coloniser l'intégralité des possibilités de notre cerveau équivalant à la visite de toutes les étoiles de notre galaxie. Nos méninges domestiquées possèdent au même titre que l'univers, une ligne d'horizon que nous n'arrivons, ne pouvons ou ne voulons pas franchir. Ou tout simplement masquée, suite à nos comportements décevants. Le dépassement des capacités humaines ressemble pour l'instant à la vision d'une nuit étoilée dont le contenu est intouchable. Des milliards de connexions inconnues, dans un labyrinthe infini cadenassé suite à nos routines et à nos difficultés d'entreprendre. Une vie simple passée dans un enfermement quotidien, dont le prologue consiste à se reproduire et l'épilogue à transmettre à sa descendance un infime pic lumineux ou un misérabilisme ténébreux, permettant à l'histoire de l'espèce humaine de continuer dans ses accumulations sensitives personnalisées. Pendant que scintille au dessus de nos têtes, dans l'indifférence quasi générale, une rivière de diamant infinie et absolue permettant d'être partout à la fois. Le mouvement, ressource première et nécessaire à tous nos déplacements et créativités, ne produit plus que des devenirs basiques semblables à des balbutiements locaux cadencés par nos icônes terrestres. De la préhistoire aux temps modernes, Lucy se métamorphose uniquement au contact des siens. JIPI

Je ne me suis pas ennuyé, il y a du rythme. En tout cas c'est ambitieux et, même si l'argumentation "scientifique" est vraiment taillée à la serpe, les critiques assassines qui m'avaient détourné de ce film ne sont pas méritées à mon avis.