ENEMY - 2013

Titre VF ENEMY
Titre VO Enemy
Année de réalisation 2013
Nationalité Canada / Espagne
Durée 1h31
Genre THRILLER
Notation
Date de sortie en France 27/08/2014
Thème(s)
Cinéma canadien (ORIGINE)
Sosies (Autres pays)
Milieu scolaire (Cinéma canadien)
Réalisateur(s)
VILLENEUVE Denis
Chef(s) Opérateur(s)
BOLDUC Nicolas
Musique
BENSI Daniel JURRIAANS Saunder
Renseignements complémentaires
Scénario : Javier Gullón
d'après un roman de José Saramago .....
Distribution : Version Originale / Condor

Visa d'exploitation : 140 206
Acteurs
GYLLENHAAL Jake
LAURENT Mélanie
GADON Sarah
ROSSELLINI Isabella
PEACE Joshua
POST Tim
BROWN Kedar
DINN Darryl
HIGHSTEAD Misha
FRIESEN Kiran
HART Stephen R.
MOFFAT Jane
STEPHEN Paul
YU Loretta
Résumé

"Adam, un professeur discret, mène une vie paisible avec sa fiancée Mary. Un jour qu'il découvre son sosie parfait en la personne d'Anthony, un acteur fantasque, il ressent un trouble étrange et profond. Il commence alors à observer à distance la vie de cet homme et de sa mystérieuse femme enceinte. Puis Adam se met à imaginer les plus stupéfiants scénarios... pour lui et pour son propre couple, jusqu'au malaise et au délire" .....

                                                       (d'après le matériel de presse)

Bibliographie
- La Canard Enchaîné du 27 août 2014
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
"L'Histoire se répète toujours deux fois: la première fois comme une tragédie ; la seconde fois comme une farce". Karl Marx "Enemy" renaissance d'un cinéma lent et étiré, restaure un climat lancinant, venant menacer un blockbuster répétitif et lassant. Un peu de Goethe et de ses affinités électives accompagnés de plusieurs méandres aussi déstabilisantes que ténébreuses transportent dans des lenteurs d'écoles ce récit statique et irrégulier vers un retour inespéré. Un climat cinématographique enfin redevenu paisible. Un miroir interrogatif, déroutant, malmenant un cogito sur les nerfs, tentant d'analyser les quelques composants métaphysiques de ce labyrinthe ténébreux dont les bases principales sont la découverte d'un autre soi-même dont la visite déclenche perversités, dominances et possessions. L'esthétisme des images l'emportant sur un déroulé bien souvent au point mort, sans étincelles dont les neurones requises pour sa compréhension ne font que des prestations beaucoup trop réduites. Bref l'opus se traine trop longuement dans des investigations ennuyeuses, privés de virulences électriques. JIPI