Fort jalouse de l'entourage professionnel de son mari Roger Borman qui travaille dans la publicité, entouré de nombreuses créatures charmantes et dénudées, Fanny veut désormais divorcer et propose à son amie Monika de le piéger en le séduisant par tous les moyens possibles. Après moult déconvenues, la machination réussit et les deux jeunes femmes, bien décidées à mener une nouvelle existence s'apprêtent à partir pour Los Angeles, la Mecque du cinéma hollywoodien où Fanny, après maints déboires pour subjuguer un prétendu producteur de télévision, est finalement engagée comme vedette principale, par le dénommé Peter Wild, un réalisateur de films sexy. Par hasard, à quelques milliers de kilomètres de là, son ancien mari tombe par hasard sur une revue érotique, avec une photo déshabillée de son ancienne épouse, en première page. Il part sur le champ la rejoindre en Californie où le couple se réconcilie la nuit suivante. Mais le lendemain, Fanny est déjà repartie pour la poursuite de son fastidieux tournage à Hong Kong, suivie quelques jours plus tard par l'obstiné Roger qui va se sentir plein de jalousie envers le metteur en scène, plutôt fort démonstratif avec son actrice, avec lequel il se verrait bien en duel armé pour sa lascive promiscuité avec Fanny. Le temps de méditer son mauvais coup, que déjà l'équipe du film est partie pour Venise où notre voluptueuse égérie, grimée en jeune page, va solliciter les attirances d'un fringant marquis homosexuel et pour clôturer le tout, elle se retrouve invitée par son mari pour de nouvelles retrouvailles à Munich lors d'une joyeuse fête costumée et dénudée qui se terminera par l'arrestation de Roger pour immoralité. Ne ménageant pas ses efforts, Fanny séduira, tour à tour, le commissaire de police, le procureur et le juge, pour sortir ce dernier de prison, bien décidée à reprendre la vie commune avec lui...

>>> Le cinéma érotique scandinave des années 1970 détient quelques fleurons du genre qui restent aujourd'hui encore les dignes représentants d'une catégorie de films bienvenus, à l'époque émergente, sortis du ghetto des avatars roses et crades en huit millimètres, de dessous le manteau. En ce qui concerne cette production, comme d'ailleurs la plupart des autres réalisations de Mac Ahlberg, ultérieurement reconverti en chef-opérateur aux States pour des films de série B, rien à retenir, ni au premier ni au second degré, une catastrophique nullité d'une bêtise insondable...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)