INTERSTELLAR - 2014

Titre VF INTERSTELLAR
Titre VO Interstellar
Année de réalisation 2014
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h49
Genre SCIENCE-FICTION
Notation 15
Date de sortie en France 05/11/2014
Thème(s)
Rêves et cauchemars (Cinéma américain)
Baseball
Robots (tous pays confondus)
Relations entre père et fille(s) (Cinéma américain)
Handicapés moteurs (Cinéma américain)
Milieu médical (Cinéma américain)
Morse
Science-fiction interstellaire (Cinéma américain)
Milieu rural (Cinéma américain)
Eoliennes (tous pays confondus)
Espace
Drones (tous pays confondus)
Films tournés en 70 mm (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
NOLAN Christopher
Chef(s) Opérateur(s)
VAN HOYTEMA Hoyte
Musique
ZIMMER Hans
Renseignements complémentaires
Scénario : Jonathan et Christopher Nolan
Distribution : Warner Bros Pictures France

Visa d'exploitation : 140 695
Acteurs
BURSTYN Ellen
MAC CONAUGHEY Matthew
FOY Mackenzie
LITHGOW John
CHALAMET Timothée
OYELOWO David
WOLFE Collette
MAC CARTHY Francis X.
IRWIN Bill
HATHAWAY Anne
BORBA Andrew
BENTLEY Wes
DEVANE William
CAINE Michael
GYASI David
STEWART Josh
AFFLECK Casey
CAIRNS Leah
CHASTAIN Jessica
DICKINSON Liam
GRACE Topher
DAMON Matt
HEPHNER Jeff
GEORGAS Lena
GABEL Elyes
SMITH Brooke
FEGA Russ
BROWN William Patrick
DYNIEWICZ Mark Casimir
HARDY Benjamin
HELISEK Alexander Michael
VAN DER HEYDEN Kristian
Résumé

Depuis quelques années, de graves perturbations atmosphériques provoquent l'intense déferlement de gigantesques nuages poussiéreux, perturbant le fragile équilibre biologique de la Terre et donnant à penser que se profile une future extinction de la race humaine, à plus ou moins long terme. C'est pour cette dramatique raison qu'un groupe de chercheurs et de savants, sous l'égide du professeur Brand, ont mis en place une discrète plateforme de prospection scientifique pour tenter de pallier à cette inéluctable et fatale échéance. Deux solutions extrêmes et radicales sont envisagées pour sauver l'existence même de l'humanité : un plan A qui tenterait d'évacuer la population mondiale sur une ou plusieurs des douze planètes habitables, hors de notre système solaire, sur lesquelles ont été envoyés en prospection de téméraires explorateurs solitaires, par l'intermédiaire d'une faille temporelle ; un plan B qui consisterait à coloniser ces planètes dans le futur en y déposant des millions d'embryons humains qui permettraient à notre race de survivre et de se perpétuer ailleurs. Pour cette folle et faramineuse mission, ils vont solliciter la collaboration du dénommé Cooper, un ancien pilote de la NASA qui a connu et dirigé les dernières expéditions spatiales. De cette aventure, aux confins de l'impossible où il va côtoyer les étranges subtilités de l'espace-temps, entre fécond trou noir et cinquième dimension quantique, notre héros des temps futurs sera confronté aux plus époustouflants paradoxes de l'esprit et du sentiment...

>>> Ainsi que le spectateur, bousculé entre un spectacle souvent mirifique et une histoire somme toute extraordinaire qui se heurtent insidieusement à quelques séquences insipides et longuettes, (dans le vaisseau spatial) des acteurs souvent quelconques (Matt Damon) qui ne semblent guère croire en leur rôle et leur personnage et une cruelle et déplorable absence de dimension philosophique, d'universalité que le sujet imposait, exigeait pourtant impérieusement...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Libération du 05 novembre 2014
Critiques (Public)
"Nous sommes sans doute seuls dans l’univers" Max Tegmark cosmologiste. A la fin des années soixante, époque ou peu d'esprits étaient capable de fournir la définition du mot "Déconnecter" la vision de Jupiter et de ses quatre principaux satellites suffisaient amplement à nous ravir de bonheur. Le Discovery, vaisseau assoupi par ses silences et lenteurs, voguant vers l'inconnu dans une musique déprimante, trouvait néanmoins l'énergie de nous transporter à son rythme vers la vision d'un système, circonférence provisoire d'un infini encore masqué. Celle offerte à une génération sidérée devant le rendu exceptionnel d'un univers préalablement inimaginable dans un tel réalisme. L'endurance va bien plus loin. Catapulté d'une galaxie à l'autre, sans en percevoir la durée son intérieur ressent, s'interroge, vibre par le geste et les mots dans des situations nouvelles bien souvent hostiles. David Bowman homme seul, pierre brute robotisée au verbe rare, baignant dans le déplacement mesuré et la procédure se voit métamorphosé en Cooper esprit bien plus vivant, entreprenant et sensitif désirant vibrer et s'accomplir dans la mission plutôt que de demeurer terrien dans un affectif paternel sincère et protecteur, mais privé de pulsations intenses. Le ressenti l'emporte sur la froideur dans des vibrations antinomiques que l'on a plus peur de montrer et surtout de revendiquer. Il s'agit tout en étant talonné par le syndrome du mauvais choix de se réaliser loin des siens par la révélation tout en partageant avec eux l'intensité d'une découverte. JIPI

Mis à part quelques transitions brutales (Cooper qui passe du jour au lendemain, des moissonneuses aux commandes d'un vaisseau intergalactique) et un personnage survendu, le Docteur Mann, par rapport à ce qu'il s'avèrera être au final, qui m'ont un peu troublé, j'ai beaucoup aimé ce périple spatio-temporel. Jamais je n'ai autant entrevu la notion d "espace-temps" (totalement non intuitive en ce qui me concerne) que dans ce film, notamment à travers cette sorte de "gare de triage temporel" dans laquelle Cooper aboutit. A noter, le clin d'oeil ironique, voire sarcastique, au sacro-saint sacrifice, omniprésent dans les films d'aventure américain.