Hébété, partiellement sonné et grandement amnésique, Thomas, un adolescent plutôt inquiet, vient de débarquer par un genre de perturbant lift sur une vaste prairie entourée d'immenses murailles infranchissables, accueilli par une bande d'une trentaine d'autres garçons de son âge. Surnommé le "Bloc", l'endroit est sujet quotidiennement à une brèche de quelques heures dans l'artificielle paroi rocheuse, donnant accès à un immense labyrinthe dont les plans se modifient chaque nuit et qui est minutieusement cartographié, le temps de son ouverture, par un groupe d'adolescents baptisés les "Coureurs" pour leur vélocité et dirigé par le sympathique Minho. Bien sûr la fameuse petite équipe d'explorateurs doit impérativement être de retour avant la tombée de la nuit et donc de la fermeture des portes du mystérieux dédale, au risque de tomber sur quelques redoutables et dévorants "Griffeurs", des sortes de monstres électro-mécaniques dont la simple piqûre rend irrémédiablement fou et malade. Prenant de plus en plus d'ascendance sur la communauté, au détriment de leur chef Garry et secondé par la dénommée Teresa, la seule fille présente, tout récemment introduite dans le bloc par le système habituel de l'énigmatique monte-charge qui chaque mois amène de la nourriture et un nouveau membre, Thomas croit fermement pouvoir trouver la sortie de cet incompréhensible enfermement...

>>> Une certaine originalité scénaristique et des séquences d'action parfaitement menées ne suffisent malheureusement pas à donner une véritable densité à l'histoire ni une profondeur méditative à l'ensemble. On reste dans une production formatée ciblant un public adolescent friand d'anticipation initiatique, de chorus idiomatique et clanique.