Paris, année 1991. Nouvellement nommé comme inspecteur à la Police Judiciaire de la Brigade Criminelle, sise au fameux 36 quai des orfèvres, Franck Magne, surnommé par ses collègues "Charlie", se voit proposer d'office l'enquête concernant le dossier "Pascale Escarfaille" une jeune femme violée dont le père réside dans un immeuble qui fut, quelques temps auparavant, le théâtre d'une mortelle scène de crime. Un employé des PTT sera tout d'abord soupçonné du forfait, puis disculpé. Bientôt, au fil des mois, les victimes, agressées dans un parking souterrain ou à leur domicile, se succèdent, sur un mode opératoire identique, suivi à chaque fois du meurtre de la jeune femme. Malgré l'évidence de plus en plus certaine d'un lien entre les différentes agressions mortelles, l'enquête piétine et les moult recoupements des scènes de crime, l'audition de la seule victime qui a pu échapper au psychopathe et un aléatoire portrait-robot, ne donnent pas les positifs résultats escomptés. Une bénéfique opiniâtreté policière va peu à peu mener vers le salutaire dénouement, avec l'arrestation du mystérieux assassin parisien et de son retentissant procès fortement médiatisé...

>>> Ces longues et laborieuses investigations judiciaires qui ont duré une bonne dizaine d'années ne sont rien en face de la pénibilité et du harassement ressentis par l'imprudent et suicidaire spectateur durant les cent-vingt minutes que perdure la projection. Une œuvre calamiteuse, vaguement narcissique et d'une pachydermique redondance dans le déroulement de son intrigue hantée par des acteurs qui s'ennuient à mourir, des cadavres féminins toujours explicitement déshabillés, gorge tranchée et foufoune en l'air et des dialogues frisant tout juste le cours élémentaire simplifié...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)