Dans un quartier populaire de la capitale britannique, à la veille de la nouvelle année, alors que pétards, serpenteaux et fusées d'artifice éclairent le ciel, une jeune élève infirmière se fait agresser par une bande de voyous qui la délestent d'une bague et de son téléphone portable. C'est à ce moment qu'une météorite s'écrase sur un véhicule garé à proximité créant une confusion qui permet à la demoiselle de prendre la fuite. Les adolescents fort intrigués s'approchent du lieu de l'impact d'où une étrange et agressive créature surgit que Moses, le chef de la petite bande, finira par occire à coups de batte de baseball. Avec la dépouille de la mystérieuse entité, ils se rendent dans leur immeuble, au 19e étage de la tour, pour consulter un de leur pote féru en sciences naturelles qui s'occupe de la plantation de cannabis de Hi-Hatz, un violent et volubile caïd local. Bientôt d'autres météorites tombent sur le quartier, libérant des créatures plus volumineuses que nos gamins vont tenter d'éliminer. Mais le combat s'avère fort inégal et l'immeuble devient un véritable champ de bataille entre les velus extraterrestres et le groupe d'adolescents aussi en butte à la colère du dealer de la cité qui s'imagine qu'on veuille le supplanter dans ses activités. L'incroyable concentration et prolifération des abominables aliens (mâles) dans le quartier s'explique en fait par l'émission de puissants phéromones dont Moses est couvert depuis l'attaque et la mort de la première entité (femelle) tombée sur le véhicule. Reste donc à éliminer les viles créatures qui commencent à investir les couloirs de l'immeuble...

>>> Malgré un sujet parfaitement ridicule et un scénario confondant de bêtise et d'inutilité, on retiendra au crédit du film une constante et bienvenue nervosité dans l'action et les prises de vue, une réelle absence d'ennui et de lassitude en dépit d'un huis-clos quelquefois lassant et une fort originale représentation des rondouillards et broussailleux extraterrestres avec leurs imposants crocs lumineux et phosphorescents.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)