Scénario, dialogues : Régis Wargnier
et Alain Le Henry .....
d'après le roman de Susan Hill :
"I'm the king of the castle" .....
Montage : Geneviève Winding
Distribution : A.A.A.
Début de l'année 1954, quelque part en Bretagne. Thomas Breaud vient de perdre sa mère. Son père fait venir au château, une dénommée Madame Vernet et son fils Charles pour la fonction de gouvernante. Le père de Charles quant à lui est porté disparu en Indochine. Rapidement, d'étroits et insidieux rapports de force vont se tisser entre les deux mômes jusqu'au dramatique dénouement final...
>>> Second film du metteur en scène qui confirme avec talent et sensibilité, les richesses dévoilées précédemment dans "La femme de ma vie"...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
"Il ne s'agit plus de vivre, il faut règner" décline le fils du châtelain au début du film. Et la lutte pour le "pouvoir" peut commencer. Ce qu'il y a de plus fascinant, dans cette confrontation, c'est justement la personnalité des deux jeunes garçons, qui font une composition hallucinante. En revanche, la réalisation (et là, Wargnier persiste et signe) pêche par trop de lourdeurs. D'un gothique mastoc, le film s'empêtre dans son armure.
(D.W.Graphite)
Hérédité quand tu nous tiens ! Le fils du châtelain et le fils de la bonne. Apparemment rien ne devrait les séparer : mêmes jeux, même âge, même façon encore candide d'aborder la vie. Mais le fils du châtelain s'identifie à l'image du père dont il rêve et amorce un jeu de cruauté digne d'une bête sauvage qui défend son territoire et qui n'a d'autre but que d'asservir celui qui n'a pas choisi d'être là. Et lorsque, enfin la guerre s'apaise, c'est l'autre qui ne supportera pas de voir sa mère épouser le vrai "seigneur du château". Cruel et beau, illustration pertinente des conflits oedipiens et des frustrations enfantines souvent mal perçues par le monde adulte.Sylvie G.