1963. Brillant étudiant en cosmologie (une branche de l'astrophysique qui étudie l'origine, la nature, la structure et l'évolution de l'Univers) de la renommée faculté anglaise de Cambridge, Stephen Hawking, qui s'intéresse à la mystérieuse texture des trous noirs, (une puissante concentration de masse-énergie causée par l'effondrement d'une étoile), fait la complémentaire rencontre, lors d'une soirée dansante de Jane Wilde, étudiante en histoire de l'art médiéval, avec laquelle il débute une stimulante relation amoureuse. Après une inattendue et pathétique chute et une nécessaire hospitalisation, on lui diagnostique une affection rare et traumatisante, la maladie de Charcot, essentiellement neurodégénérative qui laisse une espérance de vie fort courte. Malgré ce drame intime et bouleversant, le couple se marie et donne bientôt naissance à un premier enfant. Alors que la pathologie progresse inéluctablement, nécessitant tout d'abord l'usage d'une chaise roulante, puis l'utilisation d'un logiciel d'assistance vocale, et que le jeune homme décroche, haut la main, son doctorat, ce dernier décide de s'attaquer aux cruciales notions de temps...
>>> Au-delà de la réelle performance artistique d'Eddie Reymane pour son interprétation hors pair du fameux astrophysicien britannique et une première partie plutôt entraînante et d'un intérêt réel, la suite s'enlise ensuite dans une stagnation évidente, avec un essoufflement scénaristique, quelques dérives sentimentales inutiles et vers un lent mais inexorable étiolement de notre attention...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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"Vos idées resteront claires mais elles ne sortiront plus de vous mêmes"
Stephen Hawking, physicien passionné, doux et apprécié des siens, fauché injustement en pleine croissance intellectuelle devient ce qu'il étudie, un trou noir.
Une lumière emprisonnée, une étoile en mode effondrée dont chaque photon ne possède plus la capacité de s'évacuer de manière naturelle d'un cerveau en ébullition foisonnant de conceptions nouvelles.
Un corps sain en pleine expansion se comprime lentement suite à une maladie incurable stoppant net l'envolée d'un luminaire transformé en masse rampante déformée par le rictus.
Accompagné de la disparition progressive et définitive d'une élocution dont les dernières sonorités audibles s'éteignent en fournissant un révélation capitale.
L'encadrement féminin dans un premier temps exemplaire s'effrite lentement suite à une charge trop imposante abandonnant au fil de l'eau un visionnaire et sa thématique.
Sur une planète tellurique, un génie se retrouve en fréquence avec le principe d'une étoile consistant à offrir son savoir à tout un environnement astronomique ou humain ovationnant par sa rotation ou ses applaudissements la luminosité d'un astre transcendé par la quête de la théorie du tout.
Un esprit fécond reconnu, toujours présent dont la technologie maintient opérationnels les propos d'une machine presque éteinte dont l'unique voyant encore actif contient l'univers entier.
JIPI
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