WELCOME IN VIENNA - 1986

Titre VF WELCOME IN VIENNA
Titre VO Welcome in Vienna
Année de réalisation 1986
Nationalité Autriche / Allemagne / Suisse
Durée 2h07
Genre EVOCATION
Notation 15
Date de sortie en France 01/10/1986
Thème(s)
Marché noir (tous pays confondus)
Emigration et immigration (Cinéma autrichien)
Cinéma autrichien (ORIGINE)
Concierges (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
CORTI Axel
Chef(s) Opérateur(s)
ROLL Gernot
Musique
SCHUBERT Franz KOCH Hans-Georg
Renseignements complémentaires
Scénario : Axel Corti
et Georg Stefan Troller .....
Distribution : Lasa Films

Visa d'exploitation : 64 864

Nota :

Troisième partie d'une trilogie : ("Vienne pour mémoire") qui comporte aussi comme autres titres :

- "Dieu ne croit plus en nous" (1981)

- "Santa Fé" (1985)
Acteurs
BARYLLI Gabriel
BRIEGER Nicolas
MESSNER Claudia
HACKL Karl-Heinz
KEMMER Joachim
NELSKA Liliana
MANN Hubert
SOWINETZ Kurt
TRIXNER Heinz
NEUMANN Justus
SCHELL Herta
EDLINGER Helfried
PRASSER Luise
CANONIER Ingrid
KRESS Levin
KRINZINGER Tom
Résumé

Une page d'histoire de l'Autriche à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et après la capitulation vue à travers deux soldats américains engagés, un certain Adler, un intellectuel allemand qui sera tenté de passer chez les Soviétiques et Freddy Wolf, un Juif autrichien émigré. Deux rencontres significatives pour eux, celle de Treschensky, ancien concierge du lycée de Freddy, arrêté en Alsace durant l'hiver 1944 et qui deviendra le potentat du marché noir à Vienne durant la période après-guerre et celle du colonel Schutte, ancien haut officier nazi reçu avec les honneurs par les Américains...

>>> L'oeuvre majeure d'Axel Corti qui mérite une urgente redécouverte !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Avant-Scène numéros 352, 354 et 595
- Cinéma numéros 355/356, 370 et 384
- Cinématographe numéros 120 et 123
- Positif numéros 305/306 et 309
- Saison Cinématographique 1987
- Jeune Cinéma numéros 175, 177 et 349
- La Revue du Cinéma numéros 418, 420 et 426
- Cahiers du Cinéma numéro 388
Critiques (Public)
18/20 : On plonge dans la guerre sur cette dernière partie de la trilogie. Les combats occupent l'écran tout de suite et longtemps. On fuit, on se canarde, on triche, on se débrouille dans un chaos sans fin (les images de désolation, ces villes par terre, peuvent rappeller "Le pianiste" de Roman Polanski). Intervient une jolie blonde, bien campée dans sa fusion entre scène et réalité, contrepoint habile pour qu'on comprenne que le caméléon sommeille en chacun de nous, quoique à des degrés divers. L'escalade dans la folie collective atteint son apogée ici. On se noie dans l'alcool pour oublier son déni de soi-même. La jeune fille aide à cerner combien la survie post-guerre requiert d'arrangements. Ferry en deviendrait presque raide dans son refus de la compromission. Il force le respect du spectateur et pourtant devient terne. Car impossible de ne pas trouver sympathiques ces déjantés, traîtres à eux-mêmes mais si humains, si conformes aux monstres engendrés par une société à son point culminant de putréfaction. Pour autant, on restera tergiverser. Il va où finalement ce brave Ferry trop pur ?... Entendu que les guerres sévissent depuis la nuit des temps, la découverte de ces trois oeuvres d'Axel Corti permet de comprendre l'arrivée d'une guerre. Comment cela s'ébauche, les paliers qu'on ne peut ou ne veut pas voir et qui conduisent au paroxysme avec, en bout de chaîne, les séquelles qu'endossent les générations suivantes... Une sorte d'avertissement. Guerres raciales, religieuses, environnementales, toujours plus ou moins économiques... L.Ventriloque