LE LABYRINTHE DU SILENCE - 2014

Titre VF LE LABYRINTHE DU SILENCE
Titre VO Im Labyrinth des Schweigens
Année de réalisation 2014
Nationalité Allemagne
Durée 2h04
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 29/04/2015
Thème(s)
Milieu judiciaire et juridique (Cinéma allemand) (est et ouest)
Rêves et cauchemars (Cinéma allemand) (est et ouest)
Cinéma allemand (ORIGINE)
Nazisme (Cinéma allemand) (est et ouest)
Milieu scolaire (Cinéma allemand) (est et ouest)
Moto(cyclettes) et autres scooters (Autres pays)
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma allemand) (est et ouest)
Juifs (Cinéma allemand) (est et ouest)
Barques, pirogues, chaloupes et autres canots .....
Borgnes (tous pays confondus)
Camps de concentration (tous pays confondus)
Dentistes
Milieu médical (Cinéma allemand) (est et ouest)
Jeux (échecs) (tous pays confondus)
Milieu de la mode, de la couture et de la confection (tous pays confondus)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma allemand) (est et ouest)
Réalisateur(s)
RICCIARELLI Giulio
Chef(s) Opérateur(s)
LANGER Martin OSIN Roman
Musique
REISER Niki PILLE Sebastian
Renseignements complémentaires
Scénario : Giulio Ricciarelli
et Elisabeth Bartel .....
d'après une histoire de cette dernière
Distribution : Sophie Dulac Distribution

Visa d'exploitation : 141 432
Acteurs
FEHLING Alexander
SZYMANSKI André
KRISCH Johannes
BECHT Friederike
VON BÜLOW Johann
HUNGER-BÜHLER Robert
JOCHMANN Hansi
MIKO Lukas
VOSS Gert
WILLIAMS Tim
VOLLE Hartmut
WÖLBERN Werner
DIERKES Timo
SCHERNTHANER Michael
SCHÄFER Susanne
MIKA Robert
WILKENING Stefan
EIDT Elinor
MARTINEK Lisa
SUCHAN Udo
WEINHEIMER Till
CIESLINSKI Peter
JUNGE Franziska
MANZ Andreas
RENTZSCH Martin
TREMMEL Victor
FURRER Christian
HESSDÖRFER Thomas
RIZOS Teresa
SCHULZ Ellen
EHLERT Josephine
BLESSING Rouven
HARTMANN Sascha
KOLBE André
Résumé

Francfort-sur-Main, année 1958. Un jeune procureur, Johann Radmann, affecté au services des délits et infractions routières, accepte de s'occuper de la plainte formulée par un survivant juif, déporté au camp de concentration d'Auschwitz qui vient de découvrir qu'un ancien tortionnaire nazi enseigne actuellement dans une petite école de banlieue sans aucun problème ni objection politique ou judiciaire. La démission de l'instituteur est requise devant le ministère de l'éducation nationale qui, faute d'enseignants, le maintiendra dans ses fonctions, sans même le suspendre pour une éventuelle enquête administrative. Poursuivant avec opiniâtreté et courage, ses fastidieuses investigations, sans aucune collaboration active de la police, il découvre que l'administration toute entière est aujourd'hui occupée par des petits et des grands nazis dont on occulte volontairement, par fausse ignorance et active dissimulation, l'odieux passé. Cette lourde hostilité se manifeste régulièrement, avec la récurrente accusation de vouloir rouvrir des plaies qui commencent à peine à se cicatriser. Avec l'aide d'un sympathique collègue et d'une dévouée secrétaire, bénéficiant du soutien sans faille de son supérieur, Radmann va s'atteler à une tâche incommensurable, traquer les anciens nazis coupables d'exactions et de meurtres, pour les faire juger par un tribunal allemand, se limitant, pour le moment, uniquement à ceux qui ont sévi dans le camp d'Auschwitz, avec en point de mire, l'ignoble docteur Josef Mengele, exilé en Argentine mais qui régulièrement s'en revient au pays rendre visite à de la parenté.

>>> Malgré quelques évidentes lourdeurs cinématographiques, ce premier long métrage d'un comédien d'origine italienne, passé derrière la caméra, a le mérite de dénoncer l'omerta régnant dans la population allemande de l'après-guerre concernant les atrocités nazies commises, en maintenant, vaille que vaille, une constante chape de silence complice et de fausse ou vraie ignorance, d'ailleurs souvent en grande partie entretenue voire encouragée par les forces alliées durant les années 1950...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Est-ce trop grandiloquent (Nous sommes TOUS ton FIIIIILLLS...)? Le procès apparaît comme un happy end alors que, selon le procureur Bauer lui-même, il a plutôt renforcé le déni du peuple allemand face à son passé nazi. Ceci dit, et j'avais de gros doutes avant de m'informer, en 1958, un jeune procureur allemand pouvait tout à fait ne quasiment rien savoir de ce qui s'était passé à Auschwitz. Ce film n'est donc pas aussi caricatural qu'on pourrait le penser.