HORIZONS PERDUS - 1937

Titre VF HORIZONS PERDUS
Titre VO Lost horizon
Année de réalisation 1937
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h10
Genre AVENTURES
Notation 16
Date de sortie en France 09/04/1937
Thème(s)
Plombiers (tous pays confondus)
Riskin (Robert)
Immortalité (tous pays confondus)
Avalanches (tous pays confondus)
Mondes perdus
Himalaya et Tibet (Lieux géographiques)
Hilton (James)
Réalisateur(s)
CAPRA Frank
Chef(s) Opérateur(s)
MARTON Andrew WALKER Joseph
Musique
TIOMKIN Dimitri
Renseignements complémentaires
Scénario : Robert Riskin
d'après le roman de James Hilton .....
Direction musicale : Max Steiner
Distribution : Columbia
Production : Frank Capra

Visa d'exploitation : 5141
Acteurs
COLMAN Ronald
WYATT Jane
HOWARD John
HORTON Edward Everett
JAFFE Sam
MITCHELL Thomas
WARNER H. B.
MARGO
JEWELL Isabel
TORRENCE David
BUCKLER Hugh
MURRAY John T.
MILTERN John
GRANT Lawrence
RABINOWITZ Max
BURTON John
FUNG Willie
WONG Victor
TETTENER John
IRWIN Boyd
MUDIE Leonard
CLYDE David
FITZGERALD Neil
CLARK Darby
DURAND Val
D'AUBURN Denis
OWEN Milton A.
CHAN George
LOO Richard
BIRCH Wyrley
STOCKDALE Carl
MAC WADE Margaret
ROBINSON Ruth
CURTIS Beatrice
DIX Mary Lou
BLINN Beatrice
RANKIN Arthur
JOHNSON Noble
CHIEF BIG TREE John
CASEY Eli
ROBLES Richard
SMITH James
WILTON Eric
WINTON Barry
CORY Robert
MOWBRAY Henry
NOWELL Wedgwood
ZAMBRANO Ernesto
MASTER Richard
SHOULDER Alex
KALILI Manuel
CARLTON Matthew
HERRERA Joe
Résumé

Quelques ressortissants britanniques, Robert Conway, un militaire diplomate, son frère George, Lovett un savant paléontologue, Gloria, une danseuse aux moeurs légères et un banquier ruiné, fuyant la guerre civile en Chine, s'écrasent avec leur avion dans les majestueuses montagnes de l'Himalaya. Recueillis par des Tibétains, ils sont emmenés dans une merveilleuse vallée, dénommée Shangri-La, où la mort n'existe pas et où le bonheur est éternel. Mais cette étrange plénitude ne convient pas à George et à Robert, malgré l'amour de ce dernier pour Sondra, une douce autochtone...

>>> Efficace et incontournable Capra !

Bibliographie
- Positif numéro 321
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 1265
Critiques (Public)
Majestueux et magique, "Horizons perdus" est une oeuvre à part. Cette fois un souffle d'aventure et un exotisme savant et mystique viennent compléter l'humanisme coutumier à Frank Capra. Un chef d'oeuvre sous estimé, à redécouvrir d'urgence.  19/20 R.Cadell

L’utopie, pénalisée par une impossible naissance, devient la ressource principale de l’ironie, voire d’une moquerie désabusée. Cela pourrait être l’unique perception de ce film, un peu naïf, projetant suite à un départ précipité, quatre Américains dans une configuration fantastique. Au-delà du froid et de la glace, sur des hauteurs pratiquement infranchissables, se trouve une vallée verdoyante, Shangri-La. Découverte dans la douleur, le site offre des vents calmés, une température clémente et des rires spontanés, l’accueil est chaleureux, la faune idyllique. A l’inverse d’Aguirre, Robert Conway n’envahit pas ces territoires inconnus, il y est convié par une douceur désarmante. La vallée s’auto-alimente en gestes simples, ici rien ne change, la base est immuable. Les tempéraments des nouveaux arrivants se transforment, au début réticents, ils s’adaptent et songent à ne plus repartir. Film culte, chef-d’œuvre de la quête récompensée, "Horizons Perdus" est un apaisement bienheureux. Au-delà de cette frontière, que Sondra empêchant Robert Conway de partir, ne peut franchir, les vents sont déchaînés, le froid est un poignard, dans ce contexte l’homme redevient immédiatement mauvais. Le long calvaire du retour vers la civilisation à travers ces montagnes, où la mort peut surgir à chaque instant, précipite de manière désordonné un homme complètement desséché vers ses semblables. La route est faite à l’envers. Robert Conway le comprendra et agira en conséquence. Frank Capra, dans ses films, offre bien souvent une seconde perception à l’homme projeté, dans un premier temps, dans des comportements universels. Georges Bailey rêve de conquêtes, il y renoncera en sauvegardant un bien précieux, la présence constante de sa famille et de ses amis. Tout est au kilomètre carré et pour toute une vie. A Shangri-la, dans un premier temps, on pleure un monde perdu, puis on s’adapte en visitant les lieux, les idées fusent, tout est à entretenir ou à améliorer, le basculement s’opère naturellement, le nid est fait, on ne regarde plus derrière soi. JIPI