THE LOBSTER - 2015

Titre VF THE LOBSTER
Titre VO The lobster
Année de réalisation 2015
Nationalité Irlande / Grande-Bretagne / Grèce / France / Pays-Bas
Durée 1h58
Genre COMEDIE FANTASTIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 28/10/2015
Thème(s)
Homosexualité masculine (Cinéma irlandais)
Porcs / cochons
Cécité (Autres pays)
Enucléation (tous pays confondus)
Boiteux et claudication (tous pays confondus)
Cinéma irlandais (ORIGINE)
Anticipation (Autres pays)
Anes et autres mulets...
Chiens (Autres pays)
Chasse à l'homme
Masturbation (tous pays confondus)
Bains et piscines (tous pays confondus)
Tennis (tous pays confondus)
Golf
Chevaux (Autres pays)
Suicide (Autres pays)
Lièvres et lapins (tous pays confondus)
Bateaux à voiles
Réalisateur(s)
LANTHIMOS Yorgos
Chef(s) Opérateur(s)
BAKATAKIS Thimios
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Yorgos Lanthimos
et Efthymis Filippou .....
Distribution : Haut et Court

Nota :

- Prix du Jury, Cannes 2015
Acteurs
ASHTON-GRIFFITHS Roger
BARDEN Jessica
COLMAN Olivia
DUGGAN Sean
FARRELL Colin
HOULT Rosanna
JENSEN Ashley
LABED Ariane
MAC INTOSH Ewen
MASON Sandra Hayden
MAC CORMACK Kevin
MOUNTAINE Garry
MURPHY Laoise
EDEL O'SHEA Emma
PAPOULIA Angeliki
REILLY John C.
SEYDOUX Léa
SMILEY Michael
WEISZ Rachel
WHISHAW Ben
BOYLAN Cian
GERAGHTY Degnan
KERSLAKE Seana
LOVE Heidi Ellen
MAC CORMACK Mark
Résumé

Fraîchement débarqué d'un minibus, en compagnie de quelques autres individus, Martin vient de s'installer dans une luxueuse résidence baptisée l'Hôtel pour une période minimale de quarante cinq jours durant laquelle il doit impérativement trouver l'âme sœur parmi les nombreux autres "convives" pour éviter d'être transformé dans un animal de son choix, comme son frère qui l'accompagne, dorénavant métamorphosé en canidé. En effet, la solitude est désormais considérée comme une grave tare sociale et chacun doit vivre en couple, sous peine de se voir définitivement transmué en vulgaire animal. Régulièrement, les pensionnaires du lieu sont invités à des soirées dansantes pour favoriser les rencontres et les accointances. Certains jours, une battue est organisée pour chasser les "Solitaires" qui se terrent dans les forêts, que l'on traque à l'aide de fusils à fléchettes anesthésiantes et dont la capture vaut pour le chasseur un bonus de quelques journées supplémentaires dans son quota personnel de jours encore disponibles avant le passage obligé dans la salle de transformation. Après un "accouplement" raté avec une jeune femme impitoyable et cruelle, en simulant le même état d'esprit, il se trahit en montrant sa compassion et sa peine à la mort de son "frère" qu'elle venait de tuer dans la salle de bain. Dès lors une fuite s'impose pour retrouver dans les bois, le groupe de dissidents pour fuir l'oppressif diktat sociétal imposant le binôme amoureux obligatoire. Mais la liberté de comportement et d'agissement semble aussi terriblement absente chez les "Solitaires" qui interdisent le sentiment amoureux et tout ce qui pourrait l'induire ou le provoquer comme la musique, la danse...

>>> Une pertinente et cinglante radiographie du corpus social, de ses contraintes et de ses obligations, dénoncées avec les armes et les stimuli habituels du metteur en scène, c'est à dire l'humour décalé et l'absurde situationnel, pour dévoiler la dictature du conformisme et la contrainte psychique, obligeant d'endosser les attributs et les atours de son milieu, social, professionnel, relationnel, quitte à transiger sans cesse et sans honte avec ses convictions intimes et son éthique personnel...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Je ne suis pas certaine d’avoir apprécié ce homard à sa juste valeur. M’y suis peut-être cassée quelques canines. Comestible, certes, mais avec un arrière-goût d’amertume et de perdition. En effet, le constat est sans appel : impossible de vivre harmonieusement en société, quels que soient les côtés que l’on regarde, les affinités que l’on peut y trouver, on est inévitablement assujetti à un système, à des règles et des lois. L’individualité de chacun est ainsi limitée, encadrée, voire même rejetée. La seule chose évidente : un metteur en scène à suivre, dont l’imagination et la mise en cause de notre société restent une priorité et une nécessité, dans un monde policé où le conformisme et la banalisation sont des qualités relationnelles. -VELO- P.M.