Sans aucune parole ni commentaires superflus, avec seulement en fond sonore, l'indispensable "Grande Fugue pour Quatuor" de Ludwig van Beethoven, le metteur en scène, artiste et poète visuel, enregistre l'incroyable jeu de miroirs et de facettes occasionné par la rotation et le fonctionnement des lentilles et autres prismes, permettant de concentrer et de diffuser la lumière. C'est en filmant au plus près l'incessant ballet giratoire qui lance ces salvateurs flashes omnidirectionnels que Lucien Clergue propose une fascinante poésie de l'image et des jeux de lumière intermittents créés par la permanence d'un système optique adéquat...
>>> D'une étonnante beauté visuelle, rehaussée par un somptueux travail de montage, ce court métrage illustre un système de signalisation, ici maritime, de plus en plus obsolète avec les principes modernes de la géolocalisation...
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