RAN - 1985

Titre VF RAN
Titre VO Ran
Année de réalisation 1985
Nationalité Japon
Durée 2h43
Genre DRAME HISTORIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 20/09/1985
Thème(s)
Renards (tous pays confondus)
Cinéma japonais (ORIGINE)
Films de sabre (japonais) "Chambarra"
Poisons (Cinéma japonais)
Dépression (tous pays confondus)
Ronflements
Bouffon du roi
Réalisateur(s)
KUROSAWA Akira
Chef(s) Opérateur(s)
NAKAI Asakazu SAITO Takao UEDA Masaharu
Musique
TAKEMITSU Tôru
Renseignements complémentaires
Scénario : Akira Kurosawa,
Hideo Oguni et Masato Ide .....
Réalisateur adjoint : Inoshiro Honda
Distribution : AAA

Visa d'exploitation : 58 720

Nota :

- Oscar 85 des Meilleurs Costumes 

- Affiche du film d'origine polonaise .....
Acteurs
TERAO Akira
NAKADAI Tatsuya
NEZU Jinpachi
RYU Daisuke
HARADA Mieko
MIYAZAKI Yoshiko
NOMURA Takashi
IGAWA Hisashi
KODAMA Kenji
ITO Toshiya
KATO Kazuo
MATSUI Norio
YUI Masayuki
KATO Takeshi
TAZAKI Jun
UEKI Hitoshi
NANJO Reiko
SUZUKI Heihachiro
KOCHI Sawako
TOGO Haruko
KANDA Tokie
PÎTÂ
OTOWA Kumeko
Résumé

L'histoire se déroule dans le Japon féodal du 16e siècle et raconte la violente saga familiale des Hidetora. Le père, vieil ancêtre, décide de se retirer et de céder le pouvoir à ses trois fils Taro, Jiro et Saburo. Ce dernier refuse le partage et est déshérité par son paternel. Rapidement, les deux restant se déchirent dans une cruelle guerre fratricide...

>>> Malgré certaines longueurs, le film déroule un magnifique esthétisme entre humanisme et parabole qui peut séduire ou lasser...

Bibliographie
- Positif numéro 296
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Libération (20/09/85)
- Cahiers du Cinéma numéro 375
Critiques (Public)
Excellent film d'Akira Kurosawa, Ran (qui signifie "chaos" en japonais) est une référence aux Roi Lear de Shakespeare, les fils remplaçant les filles. Kurosawa fait un film de samouraï (les combats, les décors et les costumes sont grandioses) mais surtout un film sur les fantômes et sur la désillusion. Le père Hidetora erre dans les ruines des châteaux qu'il a détruit et se rend compte, trop tard, des dégâts qu'il a causé. Comme souvent chez Kurosawa (on pense à "Vivre", entre autres), le film tourne autour d'une prise de conscience. Le fou accompagne le seigneur Hidetora déchu et se demande "Avant, c'est moi qui était ton fou et toi qui disait la réalité... maintenant, c'est l'inverse", nous montrant que souvent, les fous sont les plus sages et les aveugles sont ceux qui voient le mieux. Pour Kurosawa, ce film symbolise l'absurdité de la soif de conquête et de sang des seigneurs japonais médievaux et l'absence de clairvoyance d'une société ancienne, pas forcément si éloignée de la société moderne.