Ralph termine de prendre son petit déjeuner en compagnie de son épouse et de son fils, s'apprêtant à partir pour son travail d'aiguilleur, situé à quelques centaines de mètres de sa maison. A l'heure méridienne, mère et fils viennent lui apporter son repas et peu de temps après cette dernière s'en va, laissant le gamin avec son paternel. Sur le chemin de retour, le long de la voie ferrée, elle est importunée par quelques vagabonds qui la poursuivent. Affolée, elle se réfugie dans une vieille cabane à proximité, censée être abandonnée, du moins déserte. En fait, elle sert de repaire à un trio d'efficaces faux-monnayeurs dont l'un d'eux est parti en ville acheter quelques fournitures. La jeune femme est séquestrée par les malfrats, et le mari, venu secourir son épouse, après avoir laissé de strictes consignes à son fils concernant un aiguillage à manipuler avant le passage du train arrivant de l'est, est lui aussi capturé par les bandits. C'est finalement le gamin, avec son pistolet factice qui immobilisera le duo, à travers le carreau cassé d'une fenêtre, juste le temps nécessaire à l'arrivée de quelques agents fédéraux qui en fait pistaient le troisième larron de retour de ses fameuses courses...

>>> Une agréable curiosité, plus que centenaire, fort bien jouée et filmée, avec le grand Lionel Barrymore interprétant un méchant et le prolifique Henry B. Walthall (près de 330 films à son palmarès) dans le rôle principal de l'employé ferroviaire...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)