Sherlock Holmes, le célèbre détective privé londonien est depuis fort longtemps à la retraite, son ami de toujours, prosateur de ses enquêtes et de ses exploits, décédé depuis quelques années et sa fulgurante mémoire commence désormais à lui faire régulièrement défaut. Peu d'occasions ou de raisons de quitter désormais son confortable cottage dans un rayonnant Sussex, choyé par sa gouvernante et le fils de cette dernière, prénommé Roger, qui l'assiste dans maintes occupations quotidiennes comme l'intendance et le maniement des ruchers de la propriété. Une invitation au Japon, pour une ancienne affaire, lui permet de récupérer un plan de frêne épineux qui se mélange au café et au thé et permet de ralentir la dégénérescence et la sénilité liées au grand âge. Un gant de femme découvert par le garçon, dans un tiroir secret du massif secrétaire légué par l'affable Watson, réveille pour notre célèbre enquêteur un lointain passé nimbé de sentiments inavoués et de proximités réfrénées dont l'origine remonte aux investigations menées à la demande d'un époux qui affirmait que sa femme est envoûtée par la sonorité de l'orgue en verre qu'elle écoute et joue, fascinée...
>>> Un scénario d'un intérêt discutable, flirtant avec une certaine forme de futilité narrative et de constante déflexion, quelque peu rehaussé par deux émouvants et convaincants portraits de femmes d'une finesse et d'une sensibilité évidentes, sans oublier la solide interprétation du remarquable Ian Mac Kellen à la limite du cabotinage.
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)
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