J'AI TUE MA MERE - 2009

Titre VF J'AI TUE MA MERE
Titre VO
Année de réalisation 2009
Nationalité Canada
Durée 1h36
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 15/07/2009
Thème(s)
Cinéma canadien (ORIGINE)
Relations entre mère et fils
Milieu scolaire (Cinéma canadien)
Vidéo (Moyen de communication)
Homosexualité masculine (Cinéma canadien)
Drogue -consommation- (Cinéma canadien)
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma canadien)
Réalisateur(s)
DOLAN Xavier
Chef(s) Opérateur(s)
WEBER BIRON Stéphanie Anne
Musique
SAVARD-L'HERBIER Nicholas
Renseignements complémentaires
Scénario : Xavier Dolan
Distribution : Rezo Films

Visa d'exploitation : 122 997
Acteurs
DORVAL Anne
DOLAN Xavier
ARNAUD François
CLEMENT Suzanne
TULASNE Patricia
SCHNEIDER Niels
SPAZIANI Monique
CHAGNON Pierre
GOUIN Benoît
TREMBLAY Johanne-Marie
CHEVRETTE-LANDESQUE Hugolin
DUCHARME Francis
MAILHIOT Emile
DE RUELLE Laurent-Christophe
GRIMARD Mathieau
TADROSS Manuel
GERVAIS Bianca
Résumé

Cela commence tôt le matin, dans la voiture, quand Chantale Lemming conduit son fils Hubert, âgé de seize ans, à l'école, une première dispute parce qu'elle veut écouter ses sempiternelles informations radiodiffusées. Et cela se poursuivra le soir, pour des raisons futiles, dérisoires, culinaires ou vestimentaires. Une impossible proximité durable qui rend le garçon parfois agressif voire haineux envers sa génitrice dont il aimerait quitter l'environnement quotidien pour un appartement seul ou avec son petit copain Antonin, une relation homosexuelle parfaitement ignorée par sa mère. Mais plombé par des résultats scolaires plutôt médiocres, Hubert sera obligé de quitter son école, malgré son amicale complicité avec une enseignante, pour rejoindre une pension stricte et disciplinée, avec l'insistant consentement de son paternel vivant depuis des années ailleurs, mais qui pour la circonstance s'est rangé au diktat de son ancienne épouse. La rencontre sur place du jeune Eric lui apporte un peu du baume au cœur mais sera aussi la cause d'une agression homophobe qui provoquera sa fugue, aidé par Antonin venu discrètement en voiture pour seconder sa fuite...

>>> Malgré quelques (rares) séquences malheureuses et superfétatoires, l'ensemble du film dégage une saine alacrité mordante et bienvenue, jamais artificielle ou laborieuse, évitant de s'enliser dans une basique culpabilité à sens unique avec le classique et pesant schéma "bourreau / victime", laissant ainsi les deux antagonismes se déchirer à l'envi, avec quelques courtes et touchantes rémissions, avant de repartir de plus belle, avec un acharnement ostentatoire et maladif, dans d'interminables vociférations...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)