LA CORDE DU DIABLE - 2015

Titre VF LA CORDE DU DIABLE
Titre VO Devil's rope
Année de réalisation 2015
Nationalité Belgique / France
Durée 10
Genre DOCUMENTAIRE
Notation
Date de sortie en France
Thème(s)
Bisons (tous pays confondus)
Cinéma belge (ORIGINE)
Documentaires (Cinéma belge)
Déserts (Autres pays)
Eoliennes (tous pays confondus)
Trains et gares (Cinéma belge)
Réalisateur(s)
BRUNEAU Sophie
Chef(s) Opérateur(s)
FROMONT Raymond BRAILLON Fiona
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : Sophie Bruneau
Distribution DVD : alteregofilms

Nota : le dvd contient en plus :

- deux courts métrages :

* "Animal on est mal"


* "L'Amérique fantôme"

et un livret en français et anglais d'une quarantaine de pages .....
Acteurs
Résumé

                                      Le monde de la clôture et la clôture du monde...

En 1620, quand débarquèrent du célèbre "Mayflower" les premiers colons et pèlerins anglais, près de l'actuelle ville de Boston, ils découvrirent de vastes étendues de terres, sans barrières ni clôtures, où paissaient de puissants troupeaux de bisons sauvages. L'appropriation de ces immenses territoires, des animaux qui pouvaient y être présents, de l'espace agricole disponible furent certainement à l'origine les éléments psychologiques et factuels de la mise en fermeture et en parcage des lieux explorés, accaparés par l'homme conquérant. C'est ainsi, dans ce contexte d'occupation et de possession que le fil de fer barbelé fit son apparition et fut breveté, industrialisé fin du 19e siècle. Devenu pour certains un objet de collection, voire de culte, cette torsade métallique se contorsionne dans des variables et des variétés infinies, avec moult nuances dans les épissures, selon leur emploi et leur origine, pour un usage rural (parquer le bétail, les poules) ornemental, militaire, défensif (sites nucléaires, bases sous-marines). Des dispositifs de restriction et de protection inutiles dans certains contextes géopolitiques particuliers, comme l'immigration clandestine, où la présence d'un mortel désert à traverser remplace tous les fils de fer barbelés du monde...

>>> Un sujet d'une originalité certaine qui aurait mérité un illustratif et subtil commentaire en voix-off, de la finesse et de la pertinence d'un Chris Marker, au lieu de laisser le spectateur s'abimer dans de soporifiques travellings barbants le long de quelques clôtures ou supporter le passage de fastidieux convois ferroviaires, tous deux hautement symboliques dans la vertigineuse méditation de la réalisatrice. Pour notre part, il aurait été bien plus judicieux d'intégrer le premier court métrage ("Animal on est mal") dans le film principal, par esprit de cohérence, d'équilibre et d'harmonie...

Bibliographie
Critiques (Public)